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Le PSG joue gros dimanche (17h00) à domicile en Ligue des champions contre Veszprem, vice-champion d'Europe: il aura l'occasion de franchir un cap tout en s'emparant de la première place de son groupe en cas de succès.
Ce duel contre le leader du groupe A aura un parfum de revanche car l'armada hongroise a privé deux fois le Paris SG du Final Four, en l'arrêtant en quarts de finale lors des deux dernières saisons.
Le PSG a, au mieux, arraché un nul (24-24) à domicile en avril. Lors des autres duels, la domination de Veszprem n'a pas fait l'ombre d'un doute.
Mais, en quelques mois, le club le plus riche d'Europe s'est incroyablement renforcé en attirant surtout Nikola Karabatic, son frère Luka et l'entraîneur expérimenté Zvonimir Serdarusic. Cela n'avait pas empêché Veszprem de s'imposer encore, en août, en finale d'un tournoi de préparation en Alsace (31-30).
Le club hongrois s'était appuyé sur son prolifique buteur Momir Ilic. L'ancien coéquipier de Daniel Narcisse et Thierry Omeyer à Kiel avait déjà fait souffrir les Parisiens par le passé (30 buts en quatre matches).
Mais s'il n'y avait que l'arrière gauche serbe! Le danger vient de partout à Veszprem. Le pivot croate Renato Sulic pèse toujours dans le jeu malgré ses 36 ans. Une myriade d'autres internationaux complète le tableau, comme les gardiens de top niveau Roland Mikler et Mirko Alilovic.
Et il y a surtout l'arrière droit Laszlo Nagy, l'un des tout meilleurs joueurs du monde, deux fois lauréat de la C1 avec le Barça (2005, 2011). Mais la vedette locale, blessée à une main, ne sera pas alignée dimanche, tout comme l'arrière droit allemand Christian Zeitz.
Une aubaine pour le PSG? Pas sûr car, sans eux, Veszprem a quand même battu l'ogre Kiel (29-27) le weekend dernier.
Le club magyar, qui court après un premier titre en C1 depuis une quinzaine d'années, a réalisé jusqu'ici un début de saison presque parfait, seulement terni par un nul inaugural en Ligue des champions à Plock (27-27) et une défaite en finale de la Coupe du monde des clubs contre Berlin. Ces deux matches ont coûté sa place à l'entraîneur Antonio Carlos Ortega.
Le PSG, qui survole la D1 française, n'a aussi perdu qu'un match - rude - à Flensbourg (32-39), le champion 2014, en septembre.
"Ce que fait Paris en ce moment, c'est le minimum au regard de ses moyens. Avec sa sélection mondiale, il peut faire bien mieux et est armé pour gagner la Champions League", estime le coach nantais Thierry Anti, qui avait officié dans la capitale de 2004 à 2008.