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Le PSG tentera de consolider son fauteuil de leader en Ligue des champions jeudi dans la forteresse de Kiel, un terrain connu où les plus grandes stars parisiennes et leurs entraîneurs ont vécu de belles heures.
Si Kiel est l'une plus grandes écuries européennes, c'est avant tout grâce à Zvonimir Serdarusic. Le coach parisien lui a fait grimper les échelons pour le guider vers la première de ses trois victoires en C1 en 2007, avec Nikola Karabatic et Thierry Omeyer sur le terrain.
Le gardien des Bleus a pris part aux deux autres succès en 2010 et 2012 aux côtés de Daniel Narcisse. Staffan Olsson, l'entraîneur adjoint du PSG, a aussi évolué dans le nord de l'Allemagne, de 1996 à 2003, sous les ordres de "Noka" Serdarusic.
Ce match sera donc forcément spécial pour la colonie d'anciens "Kieler", qui espère compter sur Nikola Karabatic, exempt de Golden League avec l'équipe de France la semaine passée pour soigner une blessure à un coude.
Car le champion de France devra déjà faire sans le frère du meilleur joueur du monde 2014, Luka (pouce) et sans Xavier Barachet, indisponible durant trois semaines après s'être blessé (cheville) dimanche avec l'équipe de France.
- Kiel, modèle de régularité -
Pas épargné non plus, les ailiers droits Benoit Kounkoud (pied) et Luc Abalo (dos) devraient être de la partie lors de ce match qui doit être celui de la confirmation pour leur clan.
Lors de sa dernière sortie européenne, l'armada parisienne avait battu Veszprem (29-27), vice-champion d'Europe, pour prendre les commandes du groupe A, avec une longueur d'avance sur le club hongrois, et deux sur Kiel, troisième. Mais elle a enchaîné sur une défaite en D1 à Montpellier (31-32) puis une victoire poussive à Créteil (41-38) en Coupe de la Ligue.
Kiel reste pour sa part sur trois succès, mais n'occupe que la cinquième place de son championnat domestique, un rang indigne de ce club aux vingt titres en Bundesliga. Le "THW" a par ailleurs déjà perdu deux fois en Ligue des champions.
Mais il reste un modèle de régularité dans cette compétition. Lors des onze dernières éditions, il n'a échoué qu'une seul fois aux portes du Final Four (2011).
Et, malgré le départ à l'intersaison du Tchèque Filip Jicha, meilleur joueur du monde 2010, il dispose encore de pointures comme le gardien danois Niklas Landin, les demi-centres Joan Canellas et Domagoj Duvnjak (meilleur joueur du monde 2013), et peut compter sur le renfort d'un international français, le pivot Igor Anic.
La saison passée, le PSG n'avait remporté aucun de ses deux matches de poule contre l'ogre allemand. C'est l'occasion de changer la donne.