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© AFP/JAVIER SORIANO
L'équipe du Danemark en liesse après sa victoire face à la France en finale du tournoi de hand aux JO de Rio, le 21 août 2016
Le Danemark, médaillé d'or lors des Jeux de Rio, et l'Allemagne, championne d'Europe, s'annoncent comme les rivaux les plus sérieux des Français lors du Mondial-2017 qui débute mercredi et où des outsiders espèrent faire bouger les lignes.
Tour d'horizon des concurrents des champions du monde en titre:
LES RIVAUX
. Le Danemark gonflé à bloc
Décomplexé par sa victoire en finale des Jeux de Rio face à la France, le Danemark a revu ses ambitions à la hausse. Il sera l'adversaire N.1 des Bleus avec toujours pour chef de file son virtuose Mikkel Hansen et son poignet droit élastique. L'arrière au bandeau a accusé le coup au PSG à son retour du Mondial. Mais il fera tout pour briller à Paris, sa ville "coup de c?ur" qui accueillera son groupe du premier tour (le D). Hansen sera épaulé par des partenaires de haut vol évoluant dans les meilleurs clubs européens dans sa quête d'offrir un premier titre mondial à son pays. C'est le seul grand trophée manquant à la sélection scandinave, battue trois fois en finale (1967, 2011, 2013).
. L'Allemagne en pleine renaissance
© AFP/Roberto SCHMIDT
Les Allemands Paul Drux et Uwe Gensheimer célèbrent la victoire lors de petite finale des JO-2016, le 21 août 2016 à Rio
Le titre européen de 2016, le premier pour la "Nationalmannschaft" depuis 9 ans, n'était pas une parenthèse enchantée. Sur leur lancée, les Allemands ont confirmé lors des Jeux de Rio en décrochant la médaille de bronze. Et dire que cette équipe n'aurait même pas dû participer au précédent Mondial, en 2015 au Qatar. C'est un repêchage plus que surprenant, décidé par la Fédération internationale (IHF), qui l'avait sauvée. Septième à Doha, la sélection triple championne du monde (1938, 1978, 2007), a fait du chemin depuis grâce à Dagur Sigurdsson, l'architecte du renouveau. Le technicien islandais a redonné confiance à une équipe aux abois, en faisant émerger de nouveaux talents qui gravitent autour de la star Uwe Gensheimer.
LES OUTSIDERS
. L'Espagne en quête de rachat
La "Roja", deux fois championne du monde (2005, 2013), sort d'une année décevante. Humiliée en finale de l'Euro-2016 par l'Allemagne (17-24), elle n'avait ensuite pas réussi à se qualifier pour les Jeux de Rio. Une première depuis 1976! Cet échec a coûté sa place au sélectionneur Manolo Cadenas, remplacé par Jordi Ribera qui a hissé le Brésil pour la première fois en quarts de finale d'un tournoi planétaire, lors des JO. Il s'appuie sur des joueurs talentueux et expérimentés qui évoluent pour la plupart au FC Barcelone (Entrerrios, Vargas, Rivera...) ou dans d'autres clubs de top niveau (Aguinagalde à Kielce, Canellas à Skopje).
. La Croatie toujours aussi imprévisible
On n'est jamais sûr de rien avec la Croatie. Médaillée de bronze lors de l'Euro-2016 en revenant de très loin, l'équipe des Balkans a déçu lors des Jeux de Rio où la Pologne l'a surprise dès les quarts de finale. Le fiasco brésilien a donné lieu à un psychodrame. En délicatesse avec ses dirigeants, le sélectionneur Zeljko Babic a présenté sa démission... finalement refusée. Depuis, des changements ont été effectués dans le groupe. Exit Cupic et Brozovic. Le capitaine Marko Kopljar est lui forfait (genou). Mais l'équipe lauréate de l'édition 2003 dispose toujours de joueurs performants autour de la star Domagoj Duvnjak qui veulent se servir du Mondial pour préparer l'Euro-2018, organisé sur leur sol.