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"Il faut vraiment tirer les enseignements de cette petite claque", a affirmé jeudi le directeur technique national du handball français Philippe Bana, au lendemain de l'élimination des Bleus, tenants du titre, avant les demi-finales de l'Euro en Pologne.
La défaite contre la Norvège (24-29) mercredi - leur deuxième du tournoi après celle contre la Pologne - a marqué un coup d'arrêt pour les Tricolores qui restaient sur deux sacres consécutifs, lors de l'Euro-2014 puis lors du Mondial-2015, et détiennent aussi le titre olympique.
"Il faut vraiment tirer les enseignements d'une petite claque que l'on a prise ici, parce que ces deux matchs étaient gagnables. Je veux que l'on comprenne pourquoi" les Français ont subi ces deux défaites, a expliqué le DTN en se projetant vers les prochaines échéances de l'équipe de France.
"Tout le monde peut se dire que cela reste un très bel exercice, que c'est un mal pour un bien... On peut se raconter plein d'histoires, sauf que devant nous il y a les Jeux de Rio (5-21 août). Ce tunnel vers les Jeux puis le Mondial-2017 (en France) nous oblige à un peu de remise en question. Ce serait bien qu'on le fasse", a-t-il souligné.
Le DTN appelle les joueurs et le staff au même travail "d'introspection" que celui entrepris à l'issue du fiasco de l'Euro-2012 en Serbie, achevé à la onzième place. Six mois plus tard, les Bleus avaient retrouvé leur meilleur niveau pour conserver leur titre olympique aux Jeux de Londres.
"On va bien peser avant les jeux Olympiques et le Mondial, comment on se répartit les rôles, comment on fonctionne, comment on travaille", a-t-il ajouté en évoquant le fonctionnement entre le sélectionneur Claude Onesta et son adjoint Didier Dinart, dont le rôle était plus étoffé à cet Euro mais pas toujours avec réussite.
"On va débriefer ensemble. C'est quelque chose dont il faut débattre. Peu importe comment on s'organisera, il faudra en tirer les conclusions", a-t-il souligné.
"On va se regarder dans la glace comme des grands et on va se dire que l'on va se retrousser les manches, parce que si on continue à faire les mous, on va dans le mur", insiste Philippe Bana. Le DTN est-il trop dur avec l'équipe de France, arrivée diminuée à l'Euro en l'absence de sept joueurs de sa base arrière (Accambray, Barachet, Fernandez notamment)?
"On n'est pas durs mais juste obsédés par l'excellence", répond l'intéressé, avec la conviction que si l'équipe de France se remet en question, elle pourra "retrouver sans problème le chemin de la victoire".