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© AFP/ERIC PIERMONT
Le président du Medef, Pierre Gattaz, en conférence de presse au siège de l'institution, le 15 novembre 2016 à Paris
Avant de devenir président du Medef, Pierre Gattaz, 57 ans, a pratiqué plusieurs sports dont le handball. Il continue de suivre les "grands matches" des Bleus et considère les ex-sélectionneurs Daniel Costantini et Claude Onesta, comme des "as du management", dans l'un des entretiens réalisés par l'AFP avec des personnalités liés au hand.
Votre premier souvenir de handball ?
"J'ai découvert ce sport à Gagny (Seine-Saint-Denis), où il y avait l'un des meilleurs clubs français à l'époque (NDLR: cinq fois champion dans les années 80) avec la Stella Saint-Maur. Je jouais dans l'équipe de mon collège, plutôt au poste d'arrière gauche. Je ne faisais pas partie des meilleurs mais j'aimais ça... La vedette de l'équipe c'était Eric Cailleaux qui a fait ensuite une belle carrière chez les pros (114 sélections en équipe de France). J'ai aussi eu la chance d'avoir un très bon professeur d'EPS, Jean-Michel Germain qui était aussi une figure du hand (24 sélections en Bleus). C'est lui qui m'a donné la passion de ce sport. J'aimais ça parce que cela va vite et que c'est en même temps très physique et qu'il y avait beaucoup de but. On se dépense bien au hand."
Votre meilleur souvenir ?
"La victoire contre Versailles en finale du championnat de France cadet (scolaire) en 1973-1974. C'était un immense souvenir. On avait gagné assez largement mais il y avait eu des buts formidables, marqués de loin en lucarne, et beaucoup d'adrénaline. Après cela, j'ai davantage pratiqué d'autres sports comme le ski et la planche à voile. Mais je continue de suivre les grands matches de l'équipe de France."
Si vous étiez un joueur du Mondial-2017 ?
"Luc Abalo que j'apprécie pour sa technique de la roucoulette ou Thierry Omeyer dont les arrêts m'impressionnent. Mais à dire vrai, ce que j'apprécie le plus dans l'équipe de France, ce sont les (anciens) sélectionneurs Daniel Costantini et Claude Onesta. Ce sont des as du management. Ils ont su tirer le meilleur de leurs joueurs et diffuser de très belles valeurs, notamment de partage. En entreprise, on peut s'inspirer de ces valeurs."
Si vous étiez le coach français, que diriez-vous à vos joueurs juste avant la finale ?
"Vous avez une chance unique et vous êtes tous super bons. Maintenant, c'est à vous de vous défoncer pour aller jusqu'au bout."
Propos recueillis par Ludovic LUPPINO