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© AFP/Mladen Antonov
Les sprinteurs jamaïcains Usain Bolt (g) et Yohan Blake (tout à fait droite) sur 200 m le 1er juillet 2012 lors des sélections olympiques jamaïcaines à Kingston. Blake a gagné en 19.80.
Si Teddy Riner ou Camille Lacourt seront candidats à l'ascension de l'Olympe durant ces Jeux de Londres, l'Everest de la compétition ne sera pas le judo ou la natation, mais l'athlétisme et le 100 m, le 5 août, sur la piste du stade olympique, pour le duel Bolt-Blake.
28 juillet (17h00 françaises): moins d'une semaine après la victoire de Bradley Wiggins sur le Tour de France cycliste, les Britanniques attendent un seul homme pour le sprint final sur le Mall, face à Buckingham Palace, au terme des 250 km de l'épreuve sur route messieurs: leur champion du monde, Mark Cavendish. Vainqueur pour la 4e fois d'affilée dimanche du sprint sur les Champs-Elysées, dernière étape du Tour de France, le coureur de l'île de Man n'a qu'un objectif: décrocher l'or olympique et transformer l'avenue royale en Promenade des Anglais.
30 juillet (20h56): Camille Lacourt, champion du monde en titre du 100 m dos, paraissait imbattable pour l'or olympique avec ses 52 sec 11 de Budapest en 2010 et son titre de champion du monde 2011. Mais le 28 juin, un Américain de 27 ans, Matt Grevers, a donné rendez-vous au "Frenchie" en signant un 52 sec 08, à 14/100 du record du monde de son compatriote Aaron Peirsol. Le duel promet.
31 juillet (20h47): Michael Phelps, le nageur américain de Baltimore, champion olympique en titre sur 200 m papillon, défend son titre à l'Aquatics Center. Même en cas de défaite, il devrait entrer dans l'histoire: cette course est la 3e épreuve à son programme olympique et avec trois podiums -une performance qui paraît à la portée d'un homme qui collectionne 16 médailles en deux Jeux- il deviendrait le sportif le plus médaillé de l'histoire olympique, devant les 18 de la gymnaste soviétique Larissa Latynina, de 1956 à 1964.
© AFP/Charles Platiau
Le champion du monde français de judo Teddy Riner le 16 juillet 2012 à l'Insep, à Paris
3 août (17h10): médaillé de bronze à Pékin, Teddy Riner, quintuple champion du monde des lourds, veut prendre sa revanche à Londres et décrocher le seul titre qui manque à un palmarès déjà aussi colossal que son physique (2,02 m, 131 kg). Le Japonais Satoshi Ishii l'avait privé de l'or en 2008, mais il n'est pas à Londres cette année et personne ne semble en mesure de résister au Guadeloupéen.
5 août (17h00): Rafael Nadal, le N.3 mondial, champion olympique à Pékin, n'est pas là pour défendre sa couronne. Pour lui succéder, le Suisse Roger Federer, à nouveau numéro Un mondial, champion olympique en double à Pékin et vainqueur à Wimbledon début juillet, est le grand favori. Mais il devra compter avec le Serbe Novak Djokovic, l'Ecossais Andy Murray, à domicile, ou encore Jo-Wilfried Tsonga, demi-finaliste à Wimbledon.
5 août (22h50): silence sur le stade Olympique, avant "LE" grand moment des Jeux. Au bout de la ligne droite du 100 m, les deux Jamaïcains Usain Bolt, sacré en 2008 et détenteur du record du monde, et Yohan Blake, détenteur de la MPM de l'année. Le titre d'homme le plus rapide du monde devrait se jouer entre eux. Mais les Américains Justin Gatlin et Tyson Gay, ainsi qu'un troisième Jamaïcain, Asafa Powell, semblent taillés pour perturber le mano-a-mano annoncé.
6 août (18h43): l'armada anglaise avait monopolisé ou presque les épreuves sur piste à Pékin en 2008, avec 7 titres sur 10. Mais un homme, un Français, Grégory Baugé, pourrait les priver cette année de l'épreuve reine sur vélodrome, la vitesse individuelle. Invaincu en championnat du monde depuis 2009, le Guadeloupéen veut le titre suprême.
9 août (21h55): en finale du 200 m , Christophe Lemaitre, le "TGV de Culoz", veut monter sur le podium. Troisième meilleur performer de 2012, avec 19 sec 91, le jeune Français a décidé de renoncer au 100 m, l'épreuve reine des Jeux, pour se concentrer sur le demi tour de piste, où il peut viser le bronze, derrière les intouchables Jamaïcains Bolt et Blake.
10 août (20h00): avec 11 concours victorieux d'affilée, Renaud Lavillenie approchait des JO en grand favori. Mais patatras: une barre à 5,40 m et puis plus rien dans la banlieue de Londres début juillet, puis un zéro pointé en Pologne dix jours plus tard sont venus ternir ce palmarès immaculé. Mais le Clermontois reste optimiste, tout en assurant que "l'or ou rien", c'est pour les journalistes: "ce serait avant tout une grosse déception de ne pas avoir de médaille tout court".
12 août (16h00): la Dream Team a rendez-vous. Les stars de la NBA rassemblées dans l'équipe des Etats-Unis sont confrontées à une quasi obligation: décrocher la médaille d'or en basket-ball. Après le triomphe de LA "Dream Team" en 1992, les succès de 1996 et 2000 et le camouflet de 2004 (médaille de bronze), l'équipe de 2008 a redoré le blason du basket US. Quatre ans plus tard, la constellation, menée par Kobe Bryant, doit poursuivre l'oeuvre. Mais attention à la "Dream Team européenne", l'Espagne des frères Gasol, et à l'Argentine de Manu Ginobili.