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© AFP/William West
Le pilote espagnol Dani Pedrosa (g) et son compatriote Jorge Lorenzo (d) durant une conférence de presse en marge du GP d'Australie, le 25 octobre 2012.
L'Espagnol Dani Pedrosa et l'Australien Casey Stoner, coéquipiers chez Honda, auront une bonne raison de remporter dimanche le Grand Prix d'Australie en MotoGP, avant-dernière manche de la saison, disputée sur le circuit de Phillip Island, au sud de Melbourne.
Le Catalan conserverait alors une chance de décrocher son premier titre de champion du monde MotoGP et le jeune futur retraité - il a eu 27 ans la semaine dernière - pourrait signer sa sixième victoire d'affilée et tirer sa révérence avec éclat devant son public.
"Phillip Island est un formidable circuit. Ici, nos machines sont dotées d'une telle puissance que nous pouvons souvent les diriger en faisant glisser la roue arrière", a expliqué Pedrosa, en retard de 23 points sur son compatriote Jorge Lorenzo (Yamaha) au classement mondial provisoire.
Avec cinq victoires lors des six dernières courses, l'Espagnol est en pleine ascension, mais un nouveau succès est impératif dimanche s'il veut réduire son déficit ou capitaliser dans l'attente d'une possible erreur du pilote officiel Yamaha.
"Cela serait bien que la lutte oppose pour le titre deux Espagnols lors du dernier Grand Prix à Valence", a souligné Pedrosa qui garde un bon souvenir de Phillip Island pour y avoir été sacré champion du monde 250 cc à deux reprises, en 2004 et 2005.
Stoner, qui, en MotoGP, a également été titré l'an dernier sur ce circuit après avoir dominé outrageusement ses adversaires - meilleur temps des essais libres, position de pointe, victoire - souhaite faire un baroud d'honneur mais ne semble pas avoir totalement recouvré tous ses moyens physiques depuis sa fracture de la cheville droite, cet été, lors des essais qualificatifs du Grand Prix d'Indianapolis.
"L'état de ma cheville est moins bon que lors de mon retour au Japon. Je ressens un manque de flexibilité mais heureusement, le circuit tourne dans le sens opposé des aiguilles d'une montre et il n'y a pas trop de virages à droite (ndlr: cinq à droite et sept à gauche). Mon principal souci sera de pouvoir tenir physiquement jusqu'au bout des 27 tours", a déclaré l'Australien dont le nom a été officiellement donné jeudi au virage N.3, un passage très rapide à gauche qui lui a déjà permis de montrer tout son talent d'équilibriste.
Lorenzo, qui peut terminer à la 3e place les deux derniers rendez-vous de la saison, même si Pedrosa gagne à chaque fois, et être titré pour la deuxième fois en MotoGP, après le sacre de 2010, ne bénéficiera pas de l'aide de son coéquipier, l'Américain Ben Spies.
De nouveau blessé, cette fois à la clavicule droite lors du Grand Prix de Malaisie, Spies a été opéré cette semaine avec succès aux Etats-Unis. Yamaha n'ayant pas eu le temps matériel de lui trouver un remplaçant pour Phillip Island, ce rôle pourraît être dévolu, officieusement, aux deux pilotes de l'écurie Tech3, l'Italien Andrea Dovizioso et le Britannique Cal Crutchlow, également au guidon d'une M1.
© AFP/Toshifumi Kitamura
L'Espagnol Marc Marquez (d) devance con compatriote Pol Espargaro lors du GP du Japon, le 14 octobre 2012.
En Moto2, l'Espagnol Marc Marquez (Suter) ne sera pas sacré dimanche à une double condition: qu'il ne marque aucun point pendant que son rival pour le titre, son compatriote Pol Espargaro (Kalex) gagne la course. Avec 48 points d'avance, les chances de décrocher un premier titre pour le futur pilote officiel Honda l'an prochain en MotoGP sont donc grandes, mais il a chuté à Sepang la semaine dernière à sept tours de la fin alors que la couronne mondiale était presque sur sa tête.
Enfin, en Moto3, avec l'Allemand Sandro Cortese, titré la semaine dernière et le retrait jusqu'à la fin de la saison de Maverick Vinales, le seul enjeu concernera les places d'honneur, au-delà du podium.