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© AFP/Timothy A. Clary
L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) lors des qualifications du GP des Etats Unis le 17 novembre 2012 à Austin
L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), intouchable sur le Circuit des Amériques près d'Austin, partira en pole position dimanche pour le Grand Prix des Etats-Unis, le 100e de sa carrière en F1, avec une grande chance de le conclure par un troisième sacre consécutif.
Dernier rival de Vettel pour le titre, 2e du championnat avec 10 points de retard sur le jeune Allemand, Fernando Alonso (Ferrari) n'a réussi que le 9e temps de ces qualifications. Il gagnera une place sur la grille de départ dimanche et partira de la 4e ligne grâce à une pénalité de cinq places infligée au Français Romain Grosjean (Lotus), pour changement de boîte de vitesses.
"On s'y attendait, on savait que ce serait compliqué, nous sommes plus ou moins à notre place habituelle", a dit Alonso. Il a une montagne de plus à gravir dimanche mais semble toujours aussi motivé: "Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que je vais réduire l'écart sur Sebastian dimanche, c'est ce qui compte".
Vainqueur de quatre des cinq dernières courses, dominateur depuis vendredi matin lors des trois séances d'essais libres, Vettel a eu plus de mal que prévu à conquérir sa 36e pole position en F1, à cause d'un autre pilote très rapide, le Britannique Lewis Hamilton (McLaren).
Pour signer sa 6e pole position de 2012, soit autant qu'Hamilton, Vettel a devancé le futur pilote Mercedes d'un dixième de seconde, en fin de séance: 1 min 35 sec 657/1000, devant des tribunes et des pelouses pleines de fans américains ravis du spectacle, en plein soleil.
Si Vettel gagne dimanche, ce qui est probable, Alonso devra absolument terminer dans les quatre premiers pour préserver ses chances au championnat, avec le secret espoir d'une course à sensations, dimanche prochain au Brésil, qui lui permettrait de rafler la mise, in extremis.
"Si Vettel gagne ici et au Brésil, il méritera d'être champion", a dit Alonso samedi, après avoir été devancé en qualifications par son coéquipier brésilien Felipe Massa, ce qui n'est pas arrivé souvent cette saison. Mais l'Espagnol a peut-être voulu cacher son jeu et préserver des pneus pour la course.
La surprise du jour est venue de Michael Schumacher, 6e chrono et donc 5e sur la grille dimanche, grâce à la pénalité de Grosjean. A 43 ans, "Schumi", septuple champion du monde, n'a plus que deux GP à disputer avant de prendre définitivement sa retraite de la F1.
Jenson Button (McLaren), 12e temps, Sergio Pérez (Sauber), 15e temps, et Nico Rosberg (Mercedes), 17e temps, ont tous les trois été éliminés en Q2 alors qu'ils pouvaient espérer un peu mieux. Comme Alonso, ils auront une partie difficile à jouer mais 56 tours devant eux, dimanche, pour gagner des places.
"Ce qu'il y a de bien en F1 cette saison, c'est qu'il y a beaucoup de dépassements, en tête et dans le peloton", souligne l'Américain Mario Andretti, champion du monde en 1978. Les 120.000 spectateurs attendus dimanche, sur ce Circuit des Amériques très réussi, devraient donc en avoir pour leur argent.