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© AFP/ANDREJ ISAKOVIC
La Red Bull du Néerlandais Max Verstappen lors des essais libres du GP d'Azerbaïdjan de F1, le 23 juin 2017 à Bakou
Les Red Bull, emmenées par Max Verstappen, ont retrouvé les avant-postes lors de la première journée des essais libres du Grand Prix d'Azerbaïdjan, vendredi, sur le circuit urbain de Bakou, aux virages piégeux et hautes vitesses.
Le jeune Néerlandais (19 ans) a réalisé le meilleur temps des deux séances, bouclant les 6,003 kilomètres en 1 min 43 sec 362/1000.
Une petite surprise alors que les monoplaces de l'écurie autrichienne accusent depuis le début de la saison un déficit de vitesse par rapport à leurs concurrentes directes, Mercedes et Ferrari, progressivement réduit ces dernières semaines.
"On a connu, à coup sûr, notre meilleur vendredi depuis le début de la saison. Tout a été positif, excepté peut-être le dernier tour (et une sortie de piste terminée dans le rail de sécurité, ndlr)", s'est félicité le pilote après les essais libres, qui ont également souri à son coéquipier, l'Australien Daniel Ricciardo (3e temps, 1:43.373).
"Je me sentais très bien dans la voiture. On doit toutefois se montrer très prudent, on sait qu'en qualifications, Mercedes va augmenter le rythme. Mais être devant le vendredi, c'est toujours positif. Rester en cette position sera difficile mais on se doit d'essayer", a ajouté le Néerlandais.
Les Flèches d'argent se sont montrées en effet moins à leur avantage, le Finlandais Valtteri Bottas réalisant toutefois le 2e meilleur temps en fin d'après-midi, alors que le Britannique Lewis Hamilton a passé sa journée en pneus tendres, réputés moins rapides, alors que le reste du paddock est passé en pneus super-tendres.
"Nous avons clairement encore du travail jusqu'aux qualifications, mais le temps de Valtteri dans la deuxième séance est prometteur", a réagi le triple champion du monde (2008, 2014 et 2015).
Il a fini à plus d'une seconde de Verstappen (1:44.525), un écart qu'il devra réduire dès la dernière séance d'essais libres samedi (à 12h00 françaises/10h00 GMT), pour trouver ses marques, puis en qualifications (15h00 françaises/13h00 GMT).
Son adversaire pour le titre mondial, l'Allemand de Ferrari Sebastian Vettel, s'est mieux comporté, 5e chrono en 1:43.615.
- 'A l'entraînement, on sort le joker' -
"Ce n'est pas un circuit facile mais la voiture se comporte plutôt bien pour demain", a expliqué le quadruple champion du monde (2010, 2011, 2012, et 2013).
Sur un circuit que les pilotes redécouvrent pour la plupart après une première expérience l'an passé (pole position et victoire pour l'Allemand de Mercedes Nico Rosberg, champion du monde en titre et désormais retraité), la moindre erreur se paie cash.
© AFP/ANDREJ ISAKOVIC
Max Verstappen au volant de sa Red Bull aux essais du Grand Prix d'Azerbaïdjan, le 23 juin 2017 à Bakou
Deux d'entre eux se sont approchés d'un peu trop près du muret: le Britannique Jolyon Palmer (Renault) et le Mexicain Sergio Pérez (Force India) ont tapé sur le virage 8, entraînant une interruption de séance d'une dizaine de minutes à chaque fois.
Les pilotes un peu trop téméraires sont prévenus pour les qualifications, alors que les voies de dégagement ont été empruntées à de très nombreuses reprises, essentiellement aux virages 2, 8 et 14.
"C'est incroyablement difficile de s'orienter sur ce circuit. A l'entraînement, on sort le joker et on va tout droit", a expliqué Vettel. Solution peu recommandée en qualifications, où il est essentiel de sortir son tour le plus rapide!
Pour les McLaren, qui n'ont encore pas marqué le moindre point en sept courses, le week-end pourrait bien virer à nouveau au cauchemar: les voitures de l'Espagnol Fernando Alonso et du Belge Stoffel Vandoorne seront pénalisées de 15 places sur la grille de départ dimanche, après un enième changement (au-delà de la limite autorisée de quatre) de plusieurs éléments de leurs moteurs Honda défaillants.
Et pour couronner le tout, Alonso a connu un problème de boîte de vitesses en milieu de la deuxième séance. Quand ça ne veut pas...