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© AFP/Thomas SAMSON
Le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti, le 13 mars 2017 à Paris lors de la conférence de presse au sujet du projet de fusion avec les rugbymen du Stade Français
La menace d'un rachat du Stade Français par le Qatar, qui aurait pu "fausser la concurrence" dans le Top 14, a joué sur la décision du Racing 92 de fusionner avec son rival francilien, a admis mardi son président Jacky Lorenzetti sur France Info.
"La crainte de voir le Stade Français trouver une solution différente que celle de la fusion m'a interpellé, en effet", a admis l'homme d'affaires propriétaire du Racing depuis 2006, à qui l'on demandait si la menace d'un rachat par le riche émirat avait influé sur sa décision de se lancer dans un projet de fusion.
Lorenzetti et son homologue du Stade Français, Thomas Savare, ont annoncé lundi à la stupeur générale vouloir fusionner leurs structures professionnelles dès la saison prochaine afin de devenir "une vraie référence" du rugby.
Mais la future équipe sera basée au Plessis-Robinson, le centre du Racing, et sera dirigée par ses deux entraîneurs actuels, Laurent Travers et Laurent Labit. Une grande partie des joueurs du Stade Français ont réagi immédiatement en dénonçant avec leurs supporters une décision prise sans aucune concertation au détriment de leur club.
"Donc, il vaut mieux l'avaler (le Stade Français) que de laisser quelqu'un de plus riche le racheter?", a demandé Fabienne Sintes, la journaliste de France Info.
"Pas l'avaler, l'additionner plutôt que de prendre le risque de se retrouver dans une concurrence qui aurait pu être faussée", a répondu Lorenzetti.
Les sections football et handball du PSG dominent leur championnat de France respectif depuis leur rachat par le fonds d'investissement souverain de l'émirat qatari, qui investit massivement dans l'industrie du sport professionnel.