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La 7e manche du Championnat FIA de Formule Electrique qui se disputera au printemps à Paris "correspond pour moi à un rêve d'un demi-siècle qui se réalise" a commenté mercredi Jean Todt, le patron de la Fédération Internationale Automobile.
"Depuis que j'ai cette passion pour la compétition automobile, je considérais qu'il était essentiel qu'il y ait un jour une course dans Paris. C'est l'aboutissement d'un rêve que j'avais fait il y a un demi-siècle". Cela n'avait jamais été possible", s'est-il exclamé lors d'une conférence de presse organisée dans les salons de l'Hôtel de Ville pour présenter l'événement.
"Quand j'ai été élu président de la FIA, lorsque j'ai pu mettre en oeuvre cette nouvelle discipline électrique j'ai cherché à obtenir l'accord des plus belles villes du monde. Grâce à un engagement global de la ville, de l'Etat et de la Fédération française automobile, Paris a pu être retenue", a-t-il dit.
"Ces compétitions ont lieu en ville (notamment Pékin, Buenos Aires, Long Beach, Berlin, Moscou, Londres, ndlr) car la voiture électrique est probablement la motorisation la plus adaptée face aux problèmes de pollution et en dépit de son autonomie limitée", a-t-il dit.
La Formule Electrique est "notre meilleur ambassadeur pour montrer le développement de la technologie", a-t-il conclu.
Cet "ePrix" se déroulera le samedi 24 avril sur un circuit de 2.3 km entourant les Invalides. "Dix mille places assises seront mises en vente aux alentours de 20 euros et cinq mille offertes aux associations", a déclaré Alejandro Agag le directeur de Formula E Operations. "Les badauds pourront également voir la course qui devrait être l'une des plus belles de la saison", a-t-il ajouté.
- Formules racées et silencieuses-
Vingt voitures aussi racées que des Formule 1 seront engagées et des vitesses de pointe de 200 km/h attendues dans un silence surprenant.
"La voiture électrique et la mobilité électrique, c'est l'avenir. C'est le pari que nous avons fait dans ma ville", a commenté Anne Hidalgo, maire de la capitale.
"Ce qui se passe autour de la Formule E va nous permettre de donner un bon coup d'accélérateur à la mobilité électrique", a-t-elle ajouté.
"Il ne faut pas oublier que nous sommes candidats aux JO de 2024 et qu'il est donc important de réussir ce challenge. C'est un cadeau pour Paris", a-t-elle conclu.
De son coté Patrick Kanner, le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, a également considéré que ce type d'événement permettait "de démontrer notre capacité à accueillir le monde entier, en France, dans cette belle ville de Paris dans le contexte international que nous connaissons".
"Le signe que nous adressons au monde est que la France est debout, que la France a la tête levée et est capable d'accueillir les plus grands événements sportifs internationaux. Je pense bien sûr à l'Euro 2016 et à la candidature des jeux Olympiques", a-t-il dit.
"Cet ePrix n'est pas un succédané de Grand Prix de Formule 1 en France", a ajouté le ministre.
"Nous sommes favorables à son retour (le dernier organisé à Magny-Cours date de 2008, ndlr) mais les conditions d'équilibres financiers ne sont pas complètement réunies", a-t-il conclu.