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Le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, a assuré jeudi que la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet) n'était pas en danger après l'épisode de violence qui a secoué le quartier touristique de Copacabana à Rio, mardi soir.
La mort par balles d'un jeune danseur dans la favela de Pavao-Pavazinho qui surplombe Copacabana a déclenché une émeute des habitants révoltés par ce meurtre qu'ils attribuent à la police. Pendant ces troubles, un déficient mental, Edilson da Silva Santos, 27 ans, alias "Mateus le petit dingue", qui participait à l'émeute, a été tué d'une balle en pleine tête par un policier, selon des témoins.
"C'est un épisode tragique qui cause de la tristesse mais ce n'est pas suffisant pour dire que la Coupe du monde est en danger", a déclaré à la presse M. Valcke en visite à Fortaleza (nord-est), l'une des 12 villes hôtes du Mondial (12 juin - 13 juillet).
"J'ai reçu plusieurs messages me demandant s'il s'agissait d'une guerre civile au Brésil (...) J'ai répondu que non. Parfois, une minute d'exposition (dans la presse) montre un côté qui ne correspond pas toujours à la réalité", a souligné le numéro 2 de la Fifa, cité par le quotidien Folha de Sao Paulo.
Ces violences à Copacabana, l'un des quartiers les plus riches et touristiques de Rio, ont fait surgir des doutes sur la sécurité de la ville qui accueillera des milliers de touristes et la finale au stade Maracana, le 13 juillet.
Jeudi, des centaines de personnes de la favela Pavao-Pavazinho qui avaient assisté à l'enterrement du danseur, Douglas Rafael da Silva Pereira (25 ans), ont décidé de rentrer pacifiquement à pied dans leur favela, un parcours de 5 km.
Mais en chemin, des troubles ont éclaté alors que le cortège passait près d'un commissariat. La circulation a été coupée par des jeunes et la police a lancé des bombes lacrymogènes pour les disperser. Plusieurs commerces ont dû baisser leur rideau de fer avant que la situation redevienne normale.
Pendant le Mondial, sur recommandation de la Fifa, la sécurité sera à la charge d'agents privés dans les stades. La police brésilienne sera mobilisée à l'extérieur et n'interviendra à l'intérieur qu'en cas de situation extrême.
Au total, 150.000 policiers et militaires et 20.000 agents privés seront mobilisés au Brésil pour le Mondial.