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© AFP/KARIM JAAFAR
Gianni Infantino, le 16 février 2017, à Doha
Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a assuré jeudi ne pas craindre des problèmes liés au hooliganisme lors du Mondial-2018 de football en Russie.
"Je ne m'inquiète pas pour des problèmes de violence en 2018, j'ai une totale confiance dans les autorités russes qui prennent le sujet très au sérieux", a déclaré Infantino à propos du hooliganisme à quelques médias dont l'AFP en marge d'une réunion à Doha.
Infantino réagissait à la diffusion jeudi en Angleterre d'un documentaire télévisé dans lequel des hooligans russes menacent de s'en prendre aux supporteurs anglais qui se rendraient à la Coupe du monde.
Des affrontements entre supporters russes et anglais lors de l'Euro-2016 en France avaient conduit à l'expulsion de plusieurs Russes.
Le président de la Fifa a par ailleurs assuré ne pas réclamer la tête de Vitali Moutko, qui dirige le comité d'organisation du Mondial-2018, malgré le scandale du dopage institutionnalisé en Russie.
A la question de savoir s'il avait demandé à Moutko de démissionner de la tête du comité d'organisation, le président de la Fifa a simplement répondu "non", sans faire d'autre commentaire. La Russie est "un pays accueillant, qui a envie de célébrer le football", a-t-il ajouté.
Vice-Premier ministre et président de la Fédération russe de football, Moutko, également ancien ministre des Sports, fait face à des interrogations en raison du scandale qui a notamment éclaboussé l'athlétisme russe en 2016, même si Moutko décline toute responsabilité dans ce scandale.
Moutko, est également candidat à une place au Conseil de la Fifa lors d'un vote qui se déroulera en avril, devra se soumettre à une procédure de vérification de son intégrité.
Infantino s'est par ailleurs prononcé sur une Coupe du monde organisée simultanément dans plusieurs pays. "Nous commençons notre appel d'offre pour 2026 maintenant, nous avons déjà pris quelques décisions importantes. Nous allons encourager une organisation partagée de la Coupe du monde", a-t-il ajouté.
"Au sujet de la Coupe du monde, nous imposons des contraintes vraiment hautes aux pays, que seuls quelques-uns dans le monde peuvent tenir. La possibilité d'intégrer deux, trois, quatre pays qui peuvent présenter un projet avec trois, quatre, cinq stades chacun est parfaitement en accord avec notre héritage et notre politique durable", a précisé l'Italo-Suisse.
Le président de la Fifa a ajouté que dans ce cas, les pays devraient "de préférence" être géographiquement proches, ce qui pourrait confirmer l'éventualité d'une organisation nord-américaine pour 2026.