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© AFP/Toru Yamanaka
Le PDG de Honda, Takanobu Ito, à Tokyo le 21 septembre 2012
Le constructeur japonais Honda a annoncé jeudi son retour en Formule 1 à partir de 2015 en tant que motoriste de l'écurie britannique McLaren, pour reformer le "partenariat glorieux" de 1988 à 1991 marqué par les pilotes de légende Ayrton Senna et Alain Prost.
Le PDG de Honda, Takanobu Ito, a déclaré que le motoriste contribuerait avec l'écurie "McLaren Honda" dans l'ambition d'être "numéro un".
Pour le chef de l'équipe McLaren, Martin Whitmarsh, les deux firmes vont relancer "un partenariat légendaire dans la Formule 1".
"McLaren et Honda vont se lancer dans une nouvelle aventure extrêmement excitante. Au nom de toute l'écurie McLaren et de tous ceux qui aiment la F1, je suis ravi que Honda revienne", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse commune.
Un récent changement du règlement technique de la F1, avec l'utilisation d'un moteur turbo moins polluant, a favorisé ce retour du constructeur japonais dans la catégorie reine du sport automobile.
Honda, qui avait débuté la F1 en 1964, s'était retiré définitivement après la saison 2008 pour des raisons économiques. Le constructeur compte à son palmarès 72 victoires, 6 titres de champion du monde des constructeurs et 5 titres de champion du monde des pilotes.
De 1964 à 1968, Honda a participé au Championnat du monde de F1 en tant que constructeur.
Après un premier retrait, il était revenu de 1983 à 1992 en tant que fournisseur de moteurs, notamment pour Williams, Lotus et McLaren.
Mais c'est avec McLaren que Honda a connu son heure de gloire en dominant la compétition de 1988 à 1991, avec notamment les pilotes français Alain Prost (1988-1989) et brésilien Ayrton Senna (1988-1992).
Après un nouveau retrait de huit ans, Honda était revenu comme motoriste de BAR (2000-2005). En 2006, Honda avait pris le contrôle total de cette équipe qu'il avait rebaptisée de son nom, avant de se retirer après trois saisons pour des raisons économiques en pleine crise financière internationale.
Près de cinq ans plus tard, la conjoncture est nettement meilleure pour le troisième constructeur d'automobile japonais en volume (après Toyota et Nissan), qui a fortement élevé ses profits lors de l'exercice comptable écoulé et espère encore mieux cette année.