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© AFP/Jeff Pachoud
Les stands du circuit de Magny-Cours, pendant le Bol d'Or, le 12 septembre 2010.
Le département de la Nièvre a déposé auprès de la Fédération française du sport automobile (FFSA) un dossier de candidature à l'organisation du Grand Prix de France de Formule 1, a annoncé mardi le président du Conseil Général, Patrice Joly (PS).
Ce dossier prévoit un investissement de 5 millions d'euros pour moderniser les stands du circuit de Nevers Magny-Cours, qui a accueilli le Grand Prix de France de 1991 à 2008 et dispose d'une piste homologuée F1.
M. Joly a rappelé lors d'une conférence de presse que le circuit disposait ainsi d'une expertise en la matière et que le département, propriétaire du circuit, allait d'ores et déjà investir 5 millions d'euros dans la modernisation du bâtiment des stands.
Il a également insisté sur le fait que Magny-Cours entendait organiser le Grand Prix de France dès 2013 et a exclu l'idée d'une alternance avec l'autre circuit candidat, le Paul Ricard HTTT au Castellet, près de Toulon (Var). La candidature du circuit varois a été soutenue, jusqu'à la dernière élection présidentielle, par l'ancien Premier ministre François Fillon, grand amateur de sport automobile.
Une telle alternance "manquerait de lisibilité pour les partenaires comme pour les spectateurs", a argumenté M. Joly.
Le président de la FFSA, Nicolas Deschaux, qui doit rendre un rapport à la ministre des Sports avant la fin du mois, n'a pas souhaité se prononcer sur le contenu des deux candidatures, agrémentées d'un cahier des charges très précis.
M. Deschaux a toutefois rappelé que la concurrence était rude sur le marché des Grands Prix, avec des concurrents comme Austin (Etats-Unis), nouveau venu en 2012, ou Moscou. "Le détenteur des droits commerciaux de la F1 (l'Anglais Bernie Ecclestone) n'entend pas les arguments du coeur", a-t-il ajouté.
Une manière de dire que, pour que la Formule 1 revienne en France, il faudra un budget en conséquence. Les défenseurs du circuit de Magny-Cours sont restés très discrets sur ce point. Invoquant le "secret commercial", M. Joly a refusé de communiquer le moindre chiffre.