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Généralement enfermés dans leur bulle et imperméables, dès qu'ils entrent dans le paddock, à tout ce qui ne touche pas directement la Formule 1, les pilotes se laissent toutefois gagner par la fièvre du Mondial de foot.
Réunis sur le Red-Bull-Ring dans la forêt autrichienne près de Graz, les as du volant sont même prêts à braver le décalage horaire et à sacrifier un peu de leur temps pour suivre les exploits ou les déconvenues de leur sélection.
Certains pilotes ont décidé pour l'occasion d'arborer des chaussures spécialement décorées aux couleurs de leur pays.
Ainsi, le Français Romain Grosjean (Lotus), en fan de ballon rond, a publié sur son compte twitter une photo de ses chaussures bleu-blanc-rouge.
"Je porterai ces chaussures jusqu'à la fin de la Coupe du monde pour soutenir l'équipe de France", a-t-il tweeté. Elles serviront peut-être de porte-bonheur jusqu'au 13 juillet, date de la finale du Mondial-2014.
Il en va de même pour l'Allemand Nico Hülkenberg (Force India) et pour le Mexicain Sergio Perez (Force India), qui n'ont toutefois pas précisé si, comme Grosjean, ils les porteraient jusqu'à la fin du Mondial, ou jusqu'à l'élimination de leur protégés.
- Allemands enthousiastes -
En conférence de presse, Perez était tout sourire au moment d'aborder le parcours du Mexique au Mondial de foot. "Oui, ils jouent vraiment très bien et je me sens fier! C'est génial à regarder. On a fait un travail fantastique sur les deux premières rencontres, mais la rencontre la plus importante arrive contre la Croatie", a-t-il expliqué en connaisseur.
Jeudi, l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) avait, lui, la mine des mauvais jours devant la presse. La faute à un virage serré un peu raté sur le Red-Bull-Ring ? Non, juste les performances de la Roja, la sélection espagnole championne du monde en titre et éliminée la veille après sa deuxième défaite du tournoi, contre le Chili.
"Je ne me risquerai pas à parier, c'est trop difficile", a-t-il bougonné lorsqu'on lui a demandé quel pays il voyait remporter le Mondial au Brésil.
Au contraire, les pilotes allemands avaient de quoi pavoiser après la démonstration de la Nationalmannschaft face au Portugal. "Je m'attendais à un grand spectacle, mais pas 4-0 contre le Portugal! C'était fantastique et tellement de plaisir à regarder", a expliqué l'actuel leader du championnat du monde de F1, l'Allemand Nico Rosberg (Mercedes-AMG).
"Je suis un peu inquiet, on a peut-être réalisé notre meilleure rencontre dès le début de la compétition", a nuancé Hülkenberg, qui sera devant son écran pour la deuxième rencontre de l'Allemagne, face au Ghana samedi à 21h00, entre les qualifications et la course. "C'est faisable !", assure Hülkenberg.
Lauréat du dernier GP il y a deux semaines au Canada, l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) n'a pas encore connu les mêmes joies avec les Aussies, défaits par le Chili et les Pays-Bas. Il était pourtant, comme souvent, très souriant.
"Ils ont perdu, mais ils ont marqué des buts, trouvé le chemin des filets, ils ont attaqué et pris des risques. On a au moins de quoi être fier", a-t-il lancé, un poil taquin, à l'adresse d'Alonso assis à sa gauche.
Espagnols et Australiens s'affronteront lors de leur dernier match du Mondial, pour éviter la cuillère de bois. Qui l'eut cru avant le début de la compétition ?