Happy Birthday : |
La crème de la crème sera réunie en quarts de finale de l'Euroligue messieurs de basket qui devraient déboucher à partir de mardi sur des duels hauts en couleurs, comme entre le CSKA Moscou et le Panathinaïkos ou entre le FC Barcelone et l'Olympiakos.
Il n'en manque aucun à l'appel. Tous les plus grands clubs du continent sont rassemblés pour ces quarts de finale, qui n'ont laissé cette saison aucune place à des clubs de rang inférieur.
Ce ne sont pas moins de 30 victoires en C1 que pèsent les huit clubs concernés (Real Madrid 8, CSKA Moscou 6, Panathinaïkos Athènes 6, Maccabi Tel-Aviv 5, Olympiakos Le Pirée 3, FC Barcelone 2, Fenerbahçe 0, Efes Istanbul 0).
Les deux clubs turcs n'ont jamais été sacrés, mais ils ne déparent pas pour autant dans cet ensemble, que ce soit pour leur budget ou leur effectif. L'Euroligue ressemble ainsi de plus en plus à la Ligue ultra-fermée dont rêvaient ses concepteurs.
Mais si la nouveauté n'est pas vraiment au rendez-vous, ces quarts s'annoncent néanmoins particulièrement excitants. L'affrontement entre le CSKA et le Pana notamment promet beaucoup.
Ces deux équipes s'étaient déjà affrontées au même stade de la compétition l'an passé et les Moscovites, incapables de gagner un match en Grèce, avaient dû attendre le cinquième match pour se qualifier.
- Le Maccabi, tenant du titre, en danger -
Cette année encore, le CSKA, qui n'a perdu que deux rencontres tout au long de sa saison européenne et est mené par le meilleur duo d'arrières du continent avec le Serbe Milos Teodosic et le Français Nando de Colo, sera le favori.
L'autre club grec, l'Olympiakos aura aussi fort à faire avec le Barça, qui a perdu un match de moins que lui lors du Top 16. Les Athéniens espéreront récupérer leur superstar Vassilis Spanoulis.
L'arrière grec a manqué sur blessure les quatre derniers matches du Top 16 et sans lui l'Olympiakos n'offre pas du tout le même visage.
Le Maccabi Tel-Aviv, tenant du titre, sera également en danger face au Fenerbahçe. Le club turc, entraîné par l'illustre Zeljko Obradovic, octuple vainqueur de la C1, est monté en puissance tout au long du Top 16.
Les Stambouliotes disposent avec Andrew Goudelock du deuxième meilleur marqueur de la compétition (16,71) et avec Nemanja Bjelica du troisième meilleur joueur à l'évaluation (19,04 de moyenne).
Le Real Madrid, finaliste ces deux dernières saisons, paraît disposer d'une marge de manoeuvre supérieure face à l'Efes Istanbul du meneur français Thomas Heurtel.