Happy Birthday : |
Dirk Nowitzki, icône du sport allemand, considéré comme l'un des meilleurs joueurs européens de l'histoire de la NBA, reste à 37 ans le fer de lance de son pays à l'Euro-2015 de basket et dans sa quête d'un billet pour Rio.
"Dirkules revient!", s'est réjouie l'Allemagne lorsque son Hercule (2,13 m) des Dallas Mavericks a annoncé son retour début juin, après quatre années d'absence, pour probablement ses derniers travaux avec la Mannschaft.
La présence du "Wunderkind", libéré prématurément par la NBA (sortie au 1er tour des Mavericks), a ranimé l'espoir de sortir d'un groupe B dantesque avec l'Espagne, l'Italie, la Serbie, la Turquie et l'Islande et rêver d'un retour sur la scène olympique l'an prochain.
Normal! C'est lui qui a porté le basket allemand à bouts de bras depuis le début du siècle, lui permettant d'écrire parmi les plus belles pages de son histoire en décrochant la médaille de bronze au Mondial-2002 puis l'argent à l'Euro-2005.
C'est aussi le gamin de Würzburg qui a fait briller les couleurs allemandes en NBA, élu MVP de la saison 2007 avant de conquérir en 2011 avec les Mavericks cette bague NBA qui fait rêver tous les basketteurs au monde.
C'est enfin grâce à ce grand blond qui a révolutionné le poste d'ailier-intérieur en y ajoutant une précision incroyable depuis l'arc que la Mannschaft a regoûté aux Jeux en 2008 à Pékin, avec sa star pour porte-drapeau.
"Pékin 2008 reste avec le titre NBA (2011) le point culminant de ma vie. Ce serait génial de revivre ça encore une fois", a glissé Nowitzki, qui s'est préparé en solo depuis juin avant de rejoindre la sélection mi-août.
- Superstar humble -
Aussi célèbre qu'il soit outre-Rhin, où il est l'égal des Franz Beckenbauer et Michael Schumacher, l'homme est resté toujours aussi humble, sur le terrain comme en dehors. A des années lumières de l'univers nombriliste de la NBA ou celui du football...
C'est avec cette même humilité qu'il a réintégré la sélection nationale, son deuxième retour après celui pour l'Euro-2011 où il était venu avec l'aura et la fatigue consentie pour son sacre avec les Mavericks.
"C'est mon idole, c'est un honneur de jouer avec lui", a répété le meneur de jeu Dennis Schroeder, qui n'a pas oublié les conseils du grand Dirk en début de carrière pour suivre ses pas de géant vers la NBA.
Les combats livrés sur les parquets US depuis son arrivée à Dallas en 1998 ont clairement usé le "Bombardier Blond". Et ses premières prestations n'ont pas vraiment répondu aux attentes.
Mais Nowitzki n'a rien perdu de sa rage de vaincre. "Je dois être plus agressif, montrer un peu plus mon shoot", insistait-il après l'humiliation face à la France (76-52) la semaine dernière à Strasbourg. "On est inférieurs en individualités par rapport aux autres bonnes équipes, alors il faut compenser "en se battant plus", soulignait-il.
Le message a été entendu puisque l'Allemagne n'a perdu que de 5 points la seconde confrontation avec les champions d'Europe de Tony Parker, deux jours plus tard à Cologne.
"Je ne m'étais pas senti aussi bien depuis le début de la préparation avec l'équipe", a alors prévenu Nowitzki, prêt pour ces joutes européennes qui décideront de son avenir olympique avec la Mannschaft...