Happy Birthday : |
© AFP/Jure Makovec
Le Français Leo Westermann (ballon) lors de l'Euro des moins de 20 ans, à Ljubljana, le 21 juillet 2012
Plusieurs jeunes devraient profiter de la préparation de l'équipe de France à l'Euro-2013, et en premier lieu, vendredi à Pau contre la Finlande, pour saisir la chance de faire partie des 12 joueurs retenus pour la compétition en Slovénie (4-22 septembre).
Pour les Fournier, Lauvergne, Westermann et autres Tillie, Heurtel ou Jackson, "des jeunes qui rafraîchissent le groupe", selon Nicolas Batum, l'un des "anciens", le stage de préparation et la première confrontation contre les Finlandais sont l'occasion rêvée de se faire une place au sein de l'effectif des vice-champions d'Europe.
"L'intégration s'est très bien passée et tous les anciens, Boris (Diaw, le capitaine), Mike (Gelabale) ou Flo Piétrus, tout comme Tony Parker, nous ont mis en confiance", a assuré Léo Westermann, l'ancien meneur-arrière de Lyon-Villeurbanne qui termine une première saison au Partizan Belgrade.
"C'est un mélange de trois générations du basket français, celle de 1982-83, celle de 1988-89 et la génération 1991-92", a noté Batum, qui fréquente la "grande" équipe de France pour sa cinquième campagne européenne ou mondiale.
"Notre présence booste +les anciens+. Dès le début de la préparation, l'entraînement a été plus intense que les années précédentes car pour nous il est important de gagner notre place. Il y a beaucoup d'intensité et les anciens se mettent au niveau. On les pousse à élever leur niveau de jeu", a souligné Westermann.
"Ils n'ont peur de rien"
Pour Batum, qui à 24 ans seulement commence à assumer le statut "d'un des leaders", ces jeunes "sont un peu inconscients, ils disent plein de +conneries+, s'est amusé l'ailier des Portland Trailblazers (NBA), ils y vont à fond, ils tentent leur chance, ils n'ont peur de rien". "Avant, c'était moi le petit jeune, j'étais le petit soldat qui servait les Boris, Tony, Flo et tout", s'est-il souvenu.
Pour Evan Fournier, après une saison en NBA avec les Nuggets, découvrir l'équipe de France et ses vedettes c'est le meilleur moyen d'"apprendre de grands joueurs".
Peu d'entre eux ont été intimidés par cette proximité de vedettes comme Parker. "Plus tu grandis, moins tu idéalises les gens", a admis Westermann, interrogé sur la présence du meneur des Spurs. "Même en ne jouant pas au même poste que lui, je vois que j'ai des choses à apprendre", a reconnu Joffrey Lauvergne, l'ailier-fort du Partizan.
L'intégration de cette génération de joueurs nés entre 1989 et 1992 s'est faite d'autant plus facilement qu'ils arrivaient en nombre (7) parmi les 17 appelés lors des stages de préparation, pour une fois non perturbés par les affaires d'assurances.
Pour tous ces anciens Espoirs, médaillés lors des Championnats d'Europe de leur catégorie d'âge, se fondre dans le moule est "facile parce que les gars qui sont là sont très ouverts", selon Westermann.
Dans une équipe singulièrement amoindrie dans le secteur intérieur (absences de Joakim Noah, Kévin Séraphin, Ian Mahinmi, Ali Traoré, Ludovic Vaty, Ronny Turiaf et Rudy Gobert), les jeunes Lauvergne et Tillie, qui joue à Murcie, auront une vraie carte à jouer pendant ces six semaines de préparation.
Un tel mélange entre jeunes et joueurs chevronnés provoque "une concurrence très saine pour l'équipe de France. Cela ne peut que la rendre meilleure", a conclu Westermann.