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Sept ans après, l'Eire peut effacer le douloureux souvenir de la main de Thierry Henry face à la France dimanche lors des 8e de finale de l'Euro-2016, tandis que l'Allemagne, poussive, doit se réveiller contre la Slovaquie et que la Belgique doit se méfier de la surprenante Hongrie.
France-Eire: un parfum de revanche
La main du diable! Le contrôle irrégulier de Henry, juste avant d'offrir le but de la qualification à William Gallas en barrage retour pour le Mondial-2010, a laissé un souvenir amer aux Irlandais. Même si le sélectionneur Martin O'Neill minimise la portée de ce souvenir, il y aura un parfum de revanche autour de ce 8e de finale à Lyon (15H00). Sur le papier, la France part largement favorite à domicile. Elle s'est aisément qualifiée, sortant première de son groupe grâce à deux victoires sur la Roumanie (2-1), l'Albanie (2-0) et un nul face à la Suisse (0-0). Mais ces résultats en trompe-l'oeil masquent les difficultés des Bleus, obligés d'attendre la dernière minute pour forcer la décision. Bourrée de talents (Pogba, Griezmann, Payet), l'équipe de Didier Deschamps tarde à assumer son statut de favori. L'Eire, elle, doit sa qualification à un petit miracle. Troisième du "groupe de la mort" (derrière l'Italie et la Belgique mais devant la Suède), elle a battu l'Italie de justesse (1-0) grâce à un but en toute fin de match. Mis à part ce coup d'éclat, les partenaires du vétéran Robbie Keane (35 ans), n'ont pas montré grand-chose au niveau du jeu.
Allemagne-Slovaquie: réveil allemand attendu
Le champion du monde 2014 a beau s'être qualifié en tête de son groupe, il n'a pas convaincu. Il y a deux ans au Brésil, les hommes de Joachim Löw écrasaient tout sur leur route. En 2016 en France, la machine a du mal à redémarrer. L'Allemagne peut compter sur sa défense solide (0 but encaissé), mais manque de réalisme en attaque, à l'image de son buteur Thomas Müller toujours muet. Le remplacement de Mario Götze en pointe par Mario Gomez lors du dernier match contre l'Irlande du Nord a cependant apporté un léger mieux. La Slovaquie, elle, est sortie troisième de son groupe derrière le pays de Galles et l'Angleterre et peut remercier sa star Marek Hamsik. Le joueur de Naples a notamment marqué l'un des buts du tournoi face à la Russie, preuve de sa grande confiance actuelle. L'Allemagne devra donc se méfier à Lille (18H00), d'autant plus que le patron de sa défense Jerome Boateng, touché au mollet droit, est incertain.
Hongrie-Belgique: attention surprise!
Que la Belgique, l'un des favoris de l'Euro, termine deuxième de son groupe derrière l'Italie passe encore. Mais que la Hongrie domine le sien devant le Portugal ou l'Autriche constitue LA surprise du tournoi pour l'instant. Résultat, les observateurs parlent déjà d'un tableau ouvert pour les hommes de Marc Wilmots. Mais celui qui avait failli surprendre le Brésil avec la Belgique en 8e du Mondial-2002 tient à rester prudent. "On part peut-être avec 60% de chances mais cela ne veut rien dire en football, assure-t-il avant ce match disputé à Toulouse (21H00). Les Hongrois sont dans un contexte hyper relax, comme nous étions avant d'affronter le Brésil". Pour preuve, le match nul 3-3 des Magyars contre le Portugal de Cristiano Ronaldo où ils ont mené trois fois au score. Grâce à leurs anciens Gabor Kiraly (40 ans), Zoltan Gera (37 ans) et leur pépite Balazs Dzsudzsak, les Hongrois sont en pleine confiance et ne craignent personne.