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Ronaldo, Neuer, De Bruyne, Bale, Ibrahimovic, Pogba, Lewandowski... Ces grands noms et bien d'autres du foot européen porteront les espoirs de leurs sélections et seront aussi les garants du spectacle lors de l'Euro-2016, dont le coup d'envoi sera donné dans un mois.
. Enfin (con)sacrés ?
Avec le Real Madrid, Cristiano Ronaldo a tout gagné. Avec le Portugal, en revanche, il n'a rien remporté. Il s'en est fallu d'un cheveu à l'Euro 2004 (battu en finale par la Grèce 1-0). Et de très peu en 2012, éliminé en demi-finale par l'Espagne (0-0, 4-2 tab). Il y a quatre ans, CR7 avait mené quasiment tout seul son équipe jusqu'au dernier carré. Ses cinq buts en six matches qualificatifs pour cette édition ont confirmé cette réalité. A 31 ans, peut-il y arriver seul ?
A 38 ans, il sera un des vétérans de la compétition, mais pas le moins jeune dans sa tête. Gianluigi Buffon aimerait bien ajouter au Mondial-2006 l'Euro à son palmarès pléthorique. Le gardien italien a une revanche à prendre sur l'édition 2012 et le cauchemar vécu en finale face à l'Espagne (4-0). On imaginait alors qu'il raccrocherait les gants, mais "Gigi" a encore faim.
On le dit déclinant, à 30 ans à peine. Wayne Rooney n'a, en effet, pas réussi une grande saison avec Manchester United. Mais l'Anglais, qui reste avec Cahill un rescapé des frustrantes années Gerrard-Lampard, guide une jeune génération anglaise prometteuse. Et, qui sait, enfin décomplexée ?
. Sur leur lancée ?
Couronnés au Mondial brésilien, Manuel Neuer et Thomas Müller rêvent à présent d'instaurer l'hégémonie de l'Allemagne. Neuer a un statut à défendre, celui de meilleur gardien de la planète, Muller a une réputation à faire mentir, celle du plus "sous-côté" des talents allemands. Surtout, ils seront revanchards après les échecs en finale 2008 (1-0 contre l'Espagne) et en demi-finale 2012 (2-1 contre l'Italie).
Grand artisan du légendaire triptyque espagnol (Euro-2008/Mondial-2010/Euro-2012), Andres Iniesta guide à présent la nouvelle garde de la Roja, qui devait se régénérer après l'échec du Mondial-2014. De la forme physique et la fraicheur mentale de son métronome, déchu de la C1 avec le Barça, dépendra le renouveau de l'Espagne.
. Sauront-ils confirmer ?
Les diablotins rouges, Eden Hazard et Kevin De Bruyne, ont grandi. Même si leur saison est contrastée, ratée pour Hazard avec Chelsea, réussie pour De Bruyne avec Manchester City, ces deux-là devraient faire des étincelles en attaque, alors que la Belgique doit passer un cap après avoir été quart-de-finaliste au Mondial-2014.
Désigné meilleur jeune de la Coupe du monde, Paul Pogba concentre les mêmes attentes alors que la France, aussi, devra franchir un pallier. Auteur d'une seconde partie de saison de très haut niveau avec la Juventus, le milieu de terrain devra ajouter de la constance à son talent pur.
. Etoiles esseulées ?
Il va jouer "à la maison". Zlatan Ibrahimovic, qui écrase de son talent le Championnat de France depuis quatre saisons avec le PSG, s'est offert un beau baroud d'honneur à 34 ans en qualifiant la Suède, après un barrage face au Danemark. La motivation sera au rendez-vous, mais peut-il faire encore mieux ?
Sans Gareth Bale et ses 7 buts inscrits (sur les 11 de son équipe en qualifications), le pays de Galles ne serait certainement pas de la partie. L'attaquant, auteur d'une saison pleine avec les stars du Real Madrid, présidera bien seul aux destinées des Gallois.
Robert Lewandowski, si bien entouré au Bayern Munich, sera lui le chef de file d'une Pologne moins pétrie de talents, mais qui tente de se reconstruire autour de son attaquant-vedette, pour mieux lui permettre de maintenir intacte son efficacité.
Peu souvent titulaire au Barça où il vit dans l'ombre des stars, Arda Turan n'en est pas moins le moteur d'une équipe de Turquie renaissante. Et, surtout, un sacré bon footballeur.
. Vont-ils se révéler ?
Ils sont déjà incontournables en clubs et leurs sélections n'attendent que d'en profiter pleinement. Antoine Griezmann, décisif pour propulser l'Atletico Madrid en finale de C1, a pris une énorme dimension et, en l'absence de Karim Benzema, il sera l'atout offensif N.1 des Bleus. Avec toute la pression que cela impliquera.
Il y a deux ans, Xavi a dit de lui qu'il serait son successeur. Koke, indispensable maillon de l'Atletico, s'est depuis installé dans l'entre-jeu de la Roja. Et s'il réfute toute idée de comparaison, sa capacité à s'émanciper par le haut sera scrutée.
Dele Alli incarne l'insouciante jeunesse anglaise. Auteur d'une excellente saison avec Tottenham, le milieu offensif de 20 ans semble pouvoir s'imposer comme la plaque tournante des Trois Lions où sa technique et sa puissance impressionnent déjà.