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Le ministre russe des Sports Vitali Moutko a dénoncé dimanche à l'agence russe R-Sport, le "mauvais comportement" des supporteurs russes à la fin de la rencontre entre la Russie et l'Angleterre samedi à Marseille (1-1), redoutant une amende de l'UEFA.
"Nous allons recevoir une amende de l'UEFA, tel que je le comprends", a estimé le ministre, dénonçant des supporteurs russes qui se sont mal comportés.
L'UEFA a officiellement ouvert une procédure disciplinaire contre la fédération de Russie à la suite de ces incidents dans le stade.
Il est reproché aux Russes des "perturbations" dans les tribunes, un "comportement raciste" et le lancer de "fumigènes". L'instance disciplinaire de l'UEFA examinera ce dossier le 14 juin. L'UEFA ne gère que les incidents dans les stades, ce qui se déroule autour relève des autorités du pays hôte.
Après le coup de sifflet final de l'arbitre au Vélodrome, des supporters russes ont quitté leur parcage et, après avoir enfoncé une ligne de stewards, chargé des Anglais qui quittaient l'enceinte et ont dû se précipiter comme ils pouvaient vers la sortie, parfois en escaladant des grillages.
"Bien évidemment, en tant que pays hôte de la prochaine Coupe du monde, nous devons préserver notre image et les gens ne doivent pas la dégrader. C'est la pire chose", a regretté Moutko, alors que la Russie doit organiser le Mondial-2018.
Le ministre russe a également blâmé l'organisation et les procédures de sécurité, estimant à l'agence russe TASS que "pour que de telles rencontres soient organisées correctement, vous devons séparer les supporteurs. Il y avait des pétards, c'est évidemment mauvais. Il n'y avait pas de grillage, rien".
En dehors du stade, le Vieux-Port de Marseille a été samedi le théâtre principal de violents affrontements entre supporters et des affrontements avec la police en marge du match.
Ces incidents ont fait 31 blessés. Le pronostic vital était engagé samedi pour un Anglais, qui se trouvait dimanche dans "un état stable".
De sources concordantes, des Russes étaient en garde à vue dimanche à Marseille parmi les dix personnes - où figurent également des Anglais, un Autrichien, un Allemand et des Français.
Antoine Boutonnet, le chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a évoqué samedi "un mouvement important de 300 Russes venus vers les supporters anglais" débouchant sur une "rixe".