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Joueur emblématique de l'Espagne Sergio Ramos a quitté tête basse le stade de Bordeaux mardi après avoir manqué un pénalty (72e) qui aurait pu éviter à la Roja une défaite douloureuse face à la Croatie (2-1).
Une défaite d'autant plus regrettable qu'elle condamne l'Espagne à la deuxième place finale du groupe, avec pour conséquence d'être versée dans la partie de tableau sans doute la plus compliquée. Il y aura donc un 8e de finale à jouer contre l'Italie.
Le capitaine a livré une faible prestation dans l'axe central d'une équipe qui a régulièrement été prise de vitesse par les hommes d'Ante Cacic.
Déjà débordé à quelques reprises en première période, le Madrilène a connu une deuxième partie de match compliquée, perdant notamment quelques ballons anodins.
Sur le premier but croate, l'axe central espagnol est coupable d'une absence de marquage sur Kalinic. Et sur le deuxième, c'est toute la défense, y compris Ramos, qui est prise de vitesse sur un contre croate conclu par Ivan Perisic.
Ramos aurait pu être le héros du match, quant, à 1-1, l'Espagne bénéficia d'un pénalty pour une faute sur Silva.
Le capitaine s'est avancé devant Danijel Subasic. Ce dernier venait d'être conseillé par son capitaine Darijo Serna, lequel venait de lui dire de partir sur la droite de son but.
La prophétie s'avéra exacte, Ramos tirant à l'endroit prédit par Srna. Ce raté eu pour conséquence de plonger le Madrilène un peu plus encore dans le doute.
Celui qui a succédé à Iker Casillas dans le costume de capitaine du navire ibérique, a donc fait naufrage même s'il n'est pas le seul à avoir fauté mardi soir. L'autre patron de l'équipe, Andrés Iniesta, a lui aussi connu bien des difficultés en deuxième période.
Ramos, défenseur madrilène a joué son cent trente-cinquième match pour sa patrie. Contre la Turquie jeudi dernier, il avait effacé Xavi des tablettes en devenant le joueur de champ le plus capé de l'histoire de la sélection espagnole.
Les supporters espagnols ne lui tiendront donc peut-être pas rigueur de ses absences bordelaises, à condition que la Roja et son capitaine se rachètent.
Le pénalty manqué par Sergio Ramos a donc peut-être changé la face du tournoi. L'Espagne qui avait jusque-là été l'équipe la plus convaincante peut avoir des regrets pour avoir laissé filer un match qu'elle avait maîtrisé en première période. Mais à l'image de son patron, elle a craqué au pire moment.