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La Hongrie, qualifiée dimanche aux dépens de la Norvège en barrage retour, devient le 21e pays sur 24 à décrocher son billet pour l'Euro-2016 en France (10 juin-10 juillet), mettant fin à plus de 40 ans d'absence dans la compétition européenne.
La Hongrie a battu la Norvège 2 à 1 à Budapest après s'être imposée 1-0 à l'aller. Il reste trois billets à distribuer avec trois barrages retour lundi, Eire-Bosnie (aller 1-1), et mardi, Slovénie-Ukraine (aller 0-2) et Danemark-Suède (aller 1-2).
Quarante-trois ans qu'ils attendaient cela! Grâce à un but de Priskin (14e) et un but contre son camp de Henriksen (83e), les Hongrois retrouvent enfin le gotha du football européen qu'ils n'ont plus connu depuis leur dernier Euro disputé en 1972.
Déjà vainqueur à l'aller, la Hongrie n'a pas laissé le moindre espoir de qualification aux Norvégiens, globalement passés à côté de leurs barrages, en marquant dès le premier quart d'heure.
Sur un long ballon anodin, Priskin réussit à se jouer d'une défense norvégienne trop laxiste, avant de se mettre sur son pied droit pour enrouler le ballon dans la lucarne opposée.
Condamnée à l'emporter après sa défaite à Oslo, la Norvège, qui n'a plus disputé de tournoi d'envergure depuis l'Euro-2000, a certes monopolisé le ballon tout au long de la rencontre mais sans réussir à se montrer dangereuse.
Titularisé par le sélectionneur Per-Mathias Hogmo, le jeune prodige du Real Madrid Martin Odegaard (16 ans, 8 sélections) n'a pas réussi à se mettre en valeur dans une position de milieu relayeur, alternant imprécisions techniques et mauvais choix.
Hormis sur un corner parfaitement déposé sur la tête de Hovland, qui aurait pu relancer la rencontre, mais la tête piquée du défenseur s'écrasait sur le poteau (45e). Son remplaçant Pedersen ne s'est pas montré plus adroit, alors qu'il était seul devant le vétéran gardien hongrois Kiraly en fin de match (76e).
Pis, le N.10 Henriksen inscrivait un but contre-son-camp (83e), avant de réduire lui-même le score mais trop tardivement (87e).
Si leur niveau de jeu reste encore très loin de celui du fameux "Onze d'or" vice-champion du monde 1954, les modestes héritiers de Puskas pourront néanmoins disputer en juin leur premier tournoi international depuis le Mondial-1986.