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Dans le groupe A, c'est une finale France-Suisse qui se dessine. Encore faudra-t-il passer mercredi l'obstacle de l'Albanie pour les Bleus, et de la Roumanie pour la Nati, en trouvant les ressorts pour mobiliser les troupes.
La Slovaquie est dos au mur face à la Russie dans le groupe B, après sa défaite initiale face aux Gallois.
Gr A. Pogba, Griezmann... L'équation de Deschamps
A priori, la France n'a pas grand-chose à craindre de l'Albanie, l'adversaire le plus faible du groupe privé de son capitaine en défense, Lorik Cana, exclu face à la Suisse. Mais Didier Deschamps doit réussir à maintenir la dynamique des Bleus et gérer ses stars, Antoine Griezmann et Paul Pogba, très décevants lors du match d'ouverture. Pour Griezmann, fatigué par sa longue saison avec l'Atletico, le sélectionneur devra décider s'il le préserve avant le match décisif face à la Suisse dimanche. Le cas Pogba est plus délicat. Faut-il piquer l'orgueil du milieu de la Juve en le mettant sur le banc? Cela avait fonctionné au Mondial-2014, où il n'avait pas été aligné contre la Suisse, avant de monter en puissance et de briller face au Nigeria en 8e de finale. Les Bleus ont aussi des repères à trouver en défense, encore très fébrile face aux Roumains, et sont en quête de fluidité au milieu de terrain. Payet, auteur d'un coup de génie contre la Roumanie (2-1), ne pourra pas jouer au sauveur à chaque fois.
Gr A. La marche est plus haute pour la Suisse
La Suisse ne s'est pas vraiment rassurée avec une victoire étriquée 1-0 face à une Albanie réduite à dix en ouverture. Certes, les Helvètes ont fait le premier pas vers la qualification mais la Roumanie, qui a mené la vie dure à la France, est un adversaire d'un autre calibre. Avec en chef de troupe l'emblématique Anghel Iordanescu, la "Tricolorii" s'est donnée comme objectif de sortir de sa poule, après huit ans d'absence dans les grands tournois internationaux. Et l'attaque roumaine, présentée comme le point faible de l'équipe, a plutôt donné satisfaction face aux Français, avec un étonnant Bogdan Stancu, pourtant joueur du modeste club turc de Genclerbirligi.
Gr B. La Slovaquie "dos au mur"
"Nous sommes déjà dos au mur", avait reconnu Jan Kozak, le sélectionneur slovaque après la défaite initiale contre le pays de Galles de Gareth Bale (2-1), un adversaire pourtant à la portée de son équipe. Et les Slovaques vont devoir se frotter à des Russes gonflés à bloc par leur match nul arraché dans le temps additionnel contre les Anglais (1-1). Les hommes de Leonid Slutsky ont en outre un atout de poids dans les cages, Igor Akinfeev, le portier du CSKA Moscou, encore auteur d'un match énorme contre les Trois Lions. Les Slovaques, et leur talentueux milieu de Naples Marek Hamsik, vont devoir renouer avec leurs performances d'avant l'Euro, dont une victoire de prestige face à l'Allemagne 3-1 en amical. Face aux Gallois, Hamsik, coiffé de sa célèbre crète, a failli marquer d'entrée après un savoureux slalom. Cette fois, il faudra concrétiser.