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"Qu'on écrive enfin une nouvelle histoire et qu'on ramène une 4e étoile de champion d'Europe à l'Allemagne!", a appelé jeudi le manageur général de la Mannschaft, Oliver Bierhoff, qui avait marqué le but en or décisif lors du dernier sacre européen de l'Allemagne, il y a 20 ans face à la République tchèque.
Q: A la veille du match d'ouverture, sentez-vous l'excitation monter?
R: "Cela fait partie des étapes importantes. Il y a eu Ascona (le camp d'entraînement) où la sélection définitive a été donnée, le départ pour Evian où on était tous curieux de voir comment serait notre camp de base et les conditions de travail et on est tous satisfaits. Tout le monde trouve progressivement son espace et son rythme. Vendredi, pour le match d'ouverture, toutes les télévisions seront allumées, on a aménagé des espaces pour regarder à plusieurs. Les commentaires et les analyses vont fuser. Et puis il y aura le départ pour Lille (pour le match contre l'Ukraine, dimanche). On est toujours content quand ça démarre vraiment, quand on a assez parlé et assez analysé et qu'on en vient aux choses concrètes".
Q: Allez-vous déjà en profiter pour espionner la France, qui pourrait être votre adversaire en demi-finale?
R: "On a dit dès le début que la France faisait partie de grands favoris. Pas seulement parce qu'elle joue à domicile, mais parce que Didier Deschamps a réussi à constituer un groupe autour de lui. En 2014, on l'a déjà vu avec une équipe jeune mais très intéressante, qui a des joueurs exceptionnels. Mais si on allait trouver aujourd'hui Joachim Löw (le sélectionneur allemand) pour lui parler d'un match contre la France, il nous mettrait sans doute une tape sur la tête. C'est encore bien loin. On doit se concentrer sur nous pour sortir en tête de notre groupe. Mais évidemment nos observateurs seront très actifs pour collecter un maximum de données pendant le tournoi".
Q: Vous êtes le dernier buteur à avoir permis à l'Allemagne de gagner un Euro, 20 ans après, c'est encore un motif de fierté ou ça vous pèse?
R: "C'est encore un honneur, mais il y a un moment où on trouve que ça suffit. On espérait déjà il y a quatre ans (que ça cesse). J'espère toujours, comme Andreas Köpke (l'entraîneur des gardiens) qui nous avait maintenu en course dans la finale, qu'on écrive enfin une nouvelle histoire et qu'on ramène une quatrième étoile de champion d'Europe à l'Allemagne".