Happy Birthday : |
Dimitri Payet, le joueur le plus en vue de l'équipe de France durant le 1er tour de l'Euro-2016, savoure sa revanche après une première partie de carrière très délicate en Bleu.
Q: Comment gérez-vous votre nouvelle popularité?
R: "Je suis très calme vis-à-vis de ça. Je l'ai un peu vécu avec mon club (West Ham, ndlr) cette saison mais je le prends très bien. Cela veut dire que l'on attend quelque chose de moi. Je reviens de très loin et je ne pensais pas être ici. J'ai envie de profiter de ça, de m'éclater. Cela ne sert à rien de se mettre une pression inutile. J'ai eu une seconde chance et après beaucoup de travail je me retrouve ici aujourd'hui."
Q: Avez-vous conscience d'être la nouvelle star des Bleus alors qu'on attendait plus Paul Pogba et Antoine Griezmann?
R: "On parlera encore de Griezmann et de Pogba, ce sont des joueurs qui ont énormément de talent. Ils sont là et on a besoin de ces joueurs-là. C'est eux qui peuvent nous guider pour aller loin dans la compétition."
Q: En quoi votre transfert en Angleterre vous a-t-il fait progresser?
R: "Le niveau de la Premier League m'a aidé à me rapprocher du niveau international. Il n'y a pas de matches faciles, il y a un engagement physique rude et parfois à la limite. Toutes les deux semaines, on évolue contre un top club européen."
Q: Pensez-vous pouvoir encore progresser?
R: "Je peux encore progresser. Si je suis pointilleux, je me dis qu'hier (dimanche contre la Suisse, ndlr), je ne dois pas taper la barre. Je dois encore faire mieux."
Q: La France peut-elle encore s'améliorer?
R: "Si on regarde notre premier match contre la Roumanie, celui contre l'Albanie puis celui d'hier, il y a une évolution dans notre jeu. On joue plus libérés, il y a moins de pression et on arrive à se lâcher. Ce qu'on doit améliorer c'est de tuer les matches. On a des occasions mais il faut les mettre au fond pour gagner."
Q: Avez-vous plus confiance en votre défense?
R: "On a pris conscience qu'il fallait plus faire défensivement après le match contre le Cameroun. On a été peu de fois mis en danger depuis, ça prouve qu'on a une bonne défense et ce n'est pas que les quatre de derrière, ça part des attaquants. On a passé un cap dans ce domaine."
Q: La Suisse a eu plus de possession que la France dimanche. Un tel déficit n'est-il pas un gros handicap pour la suite de la compétition?
R: "Pour aller loin, il faut savoir tout faire. Mais hier, si on ne compte pas les 10 ou 15 dernières minutes où la Suisse a fait tourner, ça peut finir à 50-50. Plus on avancera et plus il y aura des adversaires de qualité et plus il faudra savoir jouer sans ballon, savoir défendre et savoir bien utiliser le ballon quand on l'aura."
Propos recueillis en conférence de presse