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Le sélectionneur de l'Angleterre Roy Hodgson, qui a gagné son pari à la pause et a renversé le pays de Galles (2-1) lors de l'Euro-2016, estimait ensuite avoir fait "un peu comme la France", car il fallait "prendre plus de risques".
Q: On n'est pas à habitué à vous voir jubiler sur le banc...
R: "Si on n'avait pas été rejoint contre la Russie, je n'aurai peut-être pas été aussi enthousiaste ce soir. On mérite nos quatre points en deux matches. On pensait pouvoir gagner grâce à notre possession de balle, mais les Gallois ont bien défendu et nous ont empêché d'avoir des occasions franches. J'ai beaucoup de sympathie pour eux, parce qu'ils voyaient certainement se profiler un bon nul. Ils ressentent aujourd'hui ce que j'ai ressenti samedi soir".
Q: Regrettez-vous d'avoir conservé le même onze de départ?
R: "J'avais décidé de rester fidèle à l'équipe qui aurait dû gagner le premier match. On a beaucoup réfléchi au onze, mais je ne voulais pas +casser des oeufs au bâton+ (je ne voulais pas tout casser). Je voulais garder un ou deux atouts dans ma manche. On dirait que beaucoup ont critiqué le match de Sterling, mais nous on pense que lui et Lallana ont bien joué. Les deux entrants ont amené quelque chose de différent, d'autres options. Avoir des joueurs différents dans la surface, cela fait douter les défenseurs. Je comptais attendre la pause et faire des changements en seconde période, mais le but encaissé m'a un peu précipité. Mais même avant cela, l'idée c'était de faire entrer Vardy et Sturridge et ensuite Wilshere ou Rashford".
Q: Pensez-vous qu'il s'agisse de votre meilleur coaching?
R: "Cette double entrée, c'est ma meilleure décision du tournoi mais bon cela ne fait que deux matches. C'est un peu comme le match de la France contre l'Albanie puisque Griezmann et Pogba sont entrés et ont réussi à changer le résultat contre une équipe organisée. Je ne vais pas vous dire ce que j'ai dit à la pause. Je voulais mettre plus de vitesse et convaincre nos joueurs qu'ils devaient prendre plus de risques, avoir confiance dans la surface. Quand je me regarde dans un miroir, je me sens vieux mais sinon dans ma tête je continue d'avoir 40 ans en ce qui concerne mon enthousiasme pour mon sport".