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L'équipe de France masculine d'épée lance sa campagne de qualification pour les jeux Olympiques de Rio samedi et dimanche à Paris, avec une manche de Coupe du monde à valeur de test avant Euro en juin et Mondiaux en juillet.
Clin d'?il du calendrier, c'est dans la salle Pierre-de-Coubertin, baron de l'olympisme, que le rêve de Rio de Janeiro prendra donc forme pour cette équipe qui a collectionné les podiums de Coupe du monde cette saison, dans la foulée des titres mondiaux par équipes et individuel (avec Ulrich Robeiri) conquis à Kazan (Russie) en juillet.
"On fait peur aux équipes étrangères, on veut continuer à impressionner", lance l'entraîneur des Bleus Hugues Obry. "Ce qui est plus important à mes yeux, c'est la place de N.1 mondial par équipes que l'on a récupérée et que l'on ne veut plus lâcher", ajoute-t-il.
De ce classement mondial par équipes dépendra en effet l'avenir olympique des Bleus: une place dans les quatre meilleures nations au cours de l'année à venir (avril 2015-avril 2016), ou la place de meilleure équipe européenne au-delà de ce top 4, assurerait la présence de la France en épée chez les messieurs à Rio, avec trois sésames pour l'épreuve individuelle olympique.
Avec ce challenge SNCF-Réseau (ex-Trophée Monal), les Championnats d'Europe à Montreux (6-15 juin) et les Mondiaux à Moscou (13-19 juillet), la moitié des points pour la qualification olympique seront distribués. Autant dire qu'une grande partie du chemin Paris-Rio pourrait être faite avec trois compétitions réussies.
"Serein" après un stage de préparation à Nîmes, Obry reste toutefois conscient du danger de se reposer sur les certitudes acquises.
A Paris, les épéistes français joueront pour certains leur place pour Moscou, la sélection devant être annoncée dans la foulée. Le casse-tête pour Obry commence ici, puisque le collectif dispose d'une incroyable densité: quatre dans les seize meilleurs mondiaux et six épéistes différents ayant atteint au moins la finale des six grosses compétitions individuelles de la saison, avec des victoires pour Jean-Michel Lucenay, Gautier Grumier et Ronan Gustin en Coupe du monde.
Une concurrence bien vécue par le groupe, selon Obry. "C'est un moteur. On ne doit pas calculer", assure Daniel Jérent, un leitmotiv repris en ch?ur par le reste des troupes.
Par équipes le péril viendra notamment de la Corée du Sud, qui les a battus à deux reprises en finale sur les quatre premières étapes de Coupe du monde cette saison.
Programme:
Samedi: épreuve individuelle
Dimanche: épreuve par équipes