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© AFP/GEOFFROY VAN DER HASSELT
La nouvelle ministre des Sports Laura Flessel et la maire de la capitale Anne Hidalgo à l'ePrix de Paris, le 20 mai 2017
Le deuxième ePrix de Paris, qui s'est tenu samedi sur l'Esplanade des Invalides, a été "une très belle vitrine" pour la candidature de la ville à l'organisation des JO-2024, selon la nouvelle ministre des Sports, Laura Flessel.
"Toutes les manifestations, les événements sportifs seront des électrochocs pour montrer notre efficience, a poursuivi la double championne olympique à l'épée, auprès de l'AFP. On sait organiser, on le sait. Maintenant, il faut montrer et convaincre pour avoir les Jeux. Aujourd'hui, c'est le leitmotiv."
"On espère entendre: +2024 Paris+", a-t-elle assuré, saluant la façon dont s'est déroulée la visite de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) en début de semaine. Mais "on est sportifs, donc on reste toujours très proche de la réalité. On peut toujours se faire battre, surtout sur la dernière ligne droite".
Interrogée sur la possibilité que le CIO attribue par un même vote, à Lima en septembre, les JO-2014 et 2028, "je ne l'imagine pas, a répondu la ministre. On ne change pas d'objectif en cours de compétition."
A ses côtés, la maire de Paris, Anne Hidalgo, s'est félicitée que l'expérience du public et son information, notamment, aient été "améliorées" pour ce deuxième passage du Championnat du monde de Formule Electrique dans la capitale.
"Pouvoir organiser cet ePrix à Paris, c'est montrer d'abord la beauté de notre ville et montrer qu'on sait organiser des grands événements. C'est très important pour, notamment, la candidature de Paris aux Jeux 2024", a-t-elle ajouté.
Peut-on, dès lors, envisager que l'événement se pérennise dans les années à venir? "C'est sûr", a-t-elle affirmé.