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© AFP/Marc BRAIBANT
Le logo de l'Agence mondiale antidopage (AMA) au siège de l'AMA à Montréal, le 20
septembre 2016
Le gouvernement de l'Espagne a donné vendredi son feu vert à une loi visant à aligner les normes antidopage nationales avec le code de l'Agence mondiale antidopage (AMA), après près d'un an de non-conformité.
"Avec le vote de cette loi, l'Espagne est dans la position d'inverser son statut de pays non-conforme au code de l'AMA", a annoncé l'Agence espagnole de protection de la santé dans le sport (AEPSAD), organe antidopage qui dépend du ministère de l'Education et des Sports, dans un communiqué.
Le pays a été déclaré, en mars 2016, non-conforme au code mondial antidopage. Sans gouvernement pendant dix mois de décembre 2015 à octobre 2016, Madrid n'a, en effet, pas pu se mettre en ligne avec le nouveau code de l'AMA, entré en vigueur le 1er janvier 2015.
Le texte législatif doit cependant encore être approuvé par le Parlement.
Il va notamment doubler la durée de suspension des sportifs convaincus de dopage, de deux à quatre ans. La loi va également étendre les sanctions à l'encontre des complices, médecins, entraîneurs ou autres directeurs d'équipe.
Début février, l'AMA s'est alarmée de l'absence de contrôle valide par les autorités compétentes dans le football espagnol depuis près d'un an. L'AEPSAD a répondu en affirmant que 57 joueurs de 1re division avaient été contrôlés depuis le début de la saison.
L'AMA a également fait partie des autorités ayant fait appel de la décision de la justice espagnole de détruire 211 poches de sang saisies dans le cadre de l'enquête sur le scandale de dopage massif de cyclistes, dit "affaire Puerto".