Happy Birthday : |
Le CIO a "salué" jeudi "le signal fort" envoyé par la Fédération internationale d'haltérophilie (IWF) qui a décidé de suspendre pour dopage les fédérations de Russie, de Biélorussie et du Kazakhstan, ce qui priverait les haltérophiles de ces pays des prochains JO.
L'IWF a annoncé mercredi avoir suspendu la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan pendant un an. Selon elle, pour chacun de ces pays, au moins trois cas de dopage ont été révélés suite à une nouvelle vague d'analyses d'échantillons issus des JO de Londres et de Pékin.
Cette suspension doit toutefois être avalisée par le CIO, a ajouté l'IWF, précisant que la mesure sera confirmée une fois que le CIO aura "disqualifié" les athlètes contrôlés positifs à l'issue de cette nouvelle vague d'analyses.
"Le CIO salue le signal fort envoyé par l'IWF. Le Sommet olympique en début de semaine a souligné la responsabilité des fédérations internationales dans l'établissement des critères d'éligibilité de leurs athlètes, notamment dans le cadre d'affaires de dopage", a indiqué le CIO dans un communiqué.
Le CIO "oeuvre actuellement pour que toutes les procédures disciplinaires en cours soient terminées avant les Jeux de Rio afin que les fédérations puissent établir leurs sanctions avant les Jeux", ajoute le communiqué.
Le ministre russe des Sports Vitali Moutko a dénoncé cette décision de l'IWF. "Comment peut-on pénaliser une équipe qui doit aller aux JO en 2016 pour des violations commisses en 2008 et 2012 ?", s'est-il interrogé, cité par l'agence R-Sport.
L'IWF a annoncé récemment que 20 haltérophiles avaient été provisoirement suspendus pour des contrôles antidopage positifs à l'issue des réanalyses des échantillons des JO de Pékin en 2008 et Londres en 2012.
Parmi les dix cas positifs à Londres, sept sont des médaillés dont le double champion olympique kazakh Ilya Ilyin (-94 kg) en 2008 et 2012.
Trois autres Kazakhes, championnes olympiques en titre, apparaissent sur la liste: Zulfiya Chinshanlo (53 kg), Maiya Maneza (63 kg) et Svetlana Podobedova (73 kg).
La championne du monde des moins de 58 kg, Boyanka Kostova (Azerbaïdjan), est également citée tout comme le Russe Apti Aukhadov, médaillé d'argent à Londres (85 kg).
La Russie fait déjà face à une suspension de ces athlètes par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) de toute compétition internationale. Cette décision de l'IAAF a été confirmée vendredi et prive les athlètes russes des JO de Rio.