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© AFP/Franck Fife
Vue du parking de Lima au Pérou où sont garés les véhicules qui participent au Dakar 2013, le 4 janvier 2013
Le premier concurrent du 34e rallye-raid Dakar a pris le départ samedi à Lima, à 07h50 locales (13h50 française), pour deux semaines de course et 8400 km de dunes et de déserts jusqu'à Santiago du Chili, via une boucle en Argentine.
Dans le sillage du Chilien Cesar Zumaran (dossard 195), premier à quitter le podium départ face au Pacifique dans le quartier liménien de Chorrillos, en présence du président péruvien Ollanta Humala, 182 autres motards se sont élancés pour ce 5e Dakar latino-américain, mais aussi 38 quads, 153 autos et 75 camions.
Pour tous, le même menu: 250 km de liaison conclus par une spéciale chronométrée de 13 km à Pisco, toujours au bord de l'océan.
A l'issue des derniers contrôles techniques imposés par l'organisation, dans l'immense bivouac de départ installé sur la plage de Magdalena, ce sont donc 449 concurrents ou équipages qui ont été autorisés à rejoindre le départ. Soit six de plus qu'en 2012, mais 10 recalés par rapport au peloton annoncé le 21 novembre lors de la présentation officielle de l'épreuve à Paris.
Véritable internationale motorisée, ces équipages représentent 53 nationalités, un record depuis la création de la compétition en 1978, sur le continent africain.
Parmi les concurrents partis samedi de Lima, beaucoup de "poireaux", ces amateurs purs et durs qui assureront à la fois les rôles de pilote et mécanicien, moyennant un investissement personnel de quelque 40.000 euros minimum. Mais aussi toutes les stars du rallye, avec en tête de gondole les trois derniers vainqueurs autos, Stephan Peterhansel, Nasser Al-Attiyah et Carlos Sainz, le "bad boy" américain Robby Gordon en prime.
Seul absent de marque cette année, côté moto: l'Espagnol Marc Coma, triple vainqueur chez KTM. Un forfait sur blessure qui fait du Français Cyril Despres le grand favori de la catégorie, également sous les couleurs de la marque autrichienne. A moins que le quadruple vainqueur de l'épreuve trouve son maître du côté de chez Honda, absent du Dakar depuis 1992 et enfin de retour.
Pour se départager, les concurrents auront 14 étapes face à eux après ce départ sur les plages de Lima en direction du sud du Pérou, vers Pisco, Nazca puis la région d'Arequipa, le point le plus élevé de la compétition, à 4970 m dans la Cordillère des Andes.
Le Dakar entrera au Chili le 9 janvier, avant une escapade argentine du côté de Salta et San Miguel de Tucuman mais aussi La Rioja ou Fiambala. Puis ce sera le retour au Chili le 17 janvier, pour les dunes du désert de l'Atacama et une longue descente vers Santiago et une arrivée prévue le 19 janvier.
Sur le podium officiel d'arrivée, le 20 janvier, devant l'emblématique palais présidentiel de la Moneda, au coeur de la capitale chilienne, le recordman de l'épreuve, le Français Stéphane Peterhansel, espérera décrocher une 11e victoire avec sa Mini, soit une 5e victoire auto après 6 succès moto.
Mais pour cela il lui aura d'abord fallu lâcher les deux buggys californiens de l'Espagnol Carlos Sainz et du Qatari Nasser Al-Attiyah. Sans compter le Hummer de Robby Gordon, exclu l'année dernière pour "non-conformité technique" après avoir fait le show.
L'an dernier, 248 concurrents avaient atteint la ligne d'arrivée, à Lima, à l'issue d'une course marquée par la mort d'un motard argentin dès la 1re étape, le 1er janvier. Jorge Martinez Boero est le 21e concurrent à avoir trouvé la mort sur ce rallye depuis la première édition, en 1978.