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© AFP/Gabriel Bouys
Lance Armstrong le 28 février 2011 à Los Angeles lors d'une conférence de presse
Le Comité international olympique (CIO) a annoncé jeudi qu'il allait enquêter pour savoir si Lance Armstrong, déchu de ses sept Tour de France pour dopage, pouvait conserver sa médaille de bronze dans l'épreuve du contre-la-montre à Sydney en 2000.
Le CIO a indiqué dans un communiqué "ouvrir immédiatement une enquête concernant l'implication de Lance Armstrong, d'autres coureurs et en particulier de leur entourage en ce qui concerne les jeux Olympiques et leur participation future aux Jeux".
Le CIO a salué la récente décision de l'Union cycliste internationale de priver Amstrong de tous ses titres, à la suite du rapport de l'Agence antidopage américaine (Usada), applaudissant "toutes les mesures qui apporteront la lumière sur l'étendue de cet épisode et permettront au sport de se réformer et d'aller de l'avant".
Le Code mondial antidopage fixe à huit ans le délai de prescription pour des faits de dopage, mais l'Usada, en radiant à vie Armstrong de toute compétition sportive et en lui amputant son palmarès, a déjà outrepassé ces règles en faisant valoir l'ampleur du système de dopage mis en place autour de l'Américain.
Pour le CIO, une façon de contourner la difficulté serait d'établir que Lance Amstrong n'aurait pas dû être retenu aux jeux de Sydney puisque ses pratiques dopantes ont commencé avant l'an 2000, selon l'Usada.
Tyler Hamilton, l'un des anciens coéquipiers d'Armstrong qui ont témoigné contre le Texan, avait déjà dû rendre sa médaille d'or du contre-la-montre des Jeux d'Athènes de 2004 au printemps 2011, après avoir avoué s'être dopé. Le CIO avait corrigé le podium cet été avant qu'il n'y ait prescription.