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© AFP/Thierry Zoccolan
Les fans de l'ASM inconsolables, alors qu'ils suivent le match de leur équipe sur écran géant, le 13 mai 2017 à Clermont-Ferrand
La nouvelle défaite de Clermont en finale de Coupe d'Europe consommée (28-17), les rangs de la Yellow Army ont déserté en silence les rues de la capitale auvergnate samedi. Rompus aux revers, les supporters aimeraient se réfugier dans un Top 14 plus accueillant.
Sur la place de Jaude, en plein c?ur de la ville, près de 25.000 spectateurs s'étaient rassemblés, maquillés et habillés aux couleurs jaune et bleu du club, pour regarder le match face aux Saracens retransmis sur un écran géant.
En raison de l'état d'urgence, le niveau de sécurité était maximal. Le secteur avait été fermé à la circulation dès le début de l'après-midi et des vigiles fouillaient les spectateurs à plusieurs points d'entrée, sous un ciel menaçant.
Les visages se sont rapidement crispés après les deux premiers essais rapidement subis.
L'ASM étant revenu à un point des Saracens, ils ont continué à y croire et donné de la voix jusqu'à la pénalité ratée de Camille Lopez à la 76ème minute, qui a anéanti leurs espoirs.
"Ils étaient bien plus forts que nous, il n'y a rien à dire. On est déçus c'est sûr mais on est habitués. Maintenant il va falloir que l'équipe se remette physiquement et mentalement pour la demi-finale de Top 14, pour sauver la saison", considère Gilles Vacher.
"Comme d'habitude, je ne vais pas arrêter de me faire chambrer au boulot. Ca va y aller demain !", ajoute ce Clermontois de 55 ans.
Contrairement à d'autres finales perdues, les supporters n'affichaient pas leur amertume, ni leur découragement, juste de la déception. Difficile même de trouver des supporters en pleurs.
"C'est encore perdu, tant pis. Ils ont fait ce qu'ils ont pu face à une très belle équipe. On reste encore fiers d'eux. Allez les Jaune et Bleu, soyez prêts pour la demi-finale", lançait Lisbeth Antonio, 62 ans.
"Moi, je suis très content de ce match même si je suis un peu déçu. Je reste toujours fier de Clermont, ça n'entache pas du tout mon soutien à l'équipe. Elle a du c?ur et je pense qu'elle peut aller au bout sur la fin de saison", ajoute Valentin Tubeuf, 22 ans.
"On y a cru, on pensait que ca allait être la bonne. Mais les Saracens étaient très bons, il faut le reconnaître. Le peuple auvergnat n'est pas mort, on reviendra. On reste fiers d'être montferrandais, malgré tout", considère encore Vincent Pitora, 22 ans.
Pour Lionel Belledant, 45 ans, venu de Saugues (Haute-Loire), "il y a quand même plein de clubs qui aimeraient jouer autant de finales que Clermont. Allez, l'Europe, ça sera pour l'année prochaine".