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© AFP/Pascal Pavani
Le troisième ligne aile du Stade Toulousain, Thierry Dusautoir, ballon en main entouré par des joueurs du Racing lors d'un match du Top 14 à Toulouse le 4 septembre 2013
De retour à la compétition après plusieurs semaines de blessure, le troisième ligne de Toulouse Thierry Dusautoir se prépare à un choc de Coupe d'Europe vendredi à Wembley face aux Saracens, en attendant de retrouver le XV de France.
"Physiquement et mentalement, je vais bien, sourit le meilleur joueur du monde 2011, unanimement reconnu pour ses plaquages destructeurs. Je suis très heureux d'avoir participé à la victoire de notre équipe contre les Zèbres (38-5, ndlr). J'espère que je continuerai dans cette dynamique-là avec l'équipe en Angleterre"
L'international aux 62 sélections, qui approche le record de capitanat en équipe nationale de Fabien Pelous (39 contre 42), a joué une mi-temps vendredi dernier après cinq semaines d'absence pour une entorse au genou droit.
Contre les Saracens, un adversaire que les Toulousains n'ont jamais battu (deux confrontations en phase de poule de l'édition 2000-2001), il devrait être titularisé mais laissera la capitanat à Florian Fritz qui a assuré l'intérim avec Yannick Nyanga. "On veut lui laisser la possibilité de se concentrer sur sa propre partie", explique le manager Guy Novès.
Un capitanat qu'il retrouvera cependant avec le XV de France pour la tournée de novembre après un intérim assuré en juin et novembre 2012 par le Parisien Pascal Papé avec lequel "il n'existe aucune bataille".
"C'est une marque de confiance et c'est important, mais le plus important est que l'équipe de France appréhende ces trois prochains matches avec le maximum de confiance, estime le joueur qui fêtera ses 32 ans le 18 novembre. De belles rencontres nous attendent, de belles opportunités qui, je l'espère, nous permettront de remonter notre quota de victoires en s'appuyant sur ce qui a pu être fait pendant la tournée d'été", où le XV de France a pourtant subi un triple revers en Nouvelle-Zélande en juin.
Le déplacement à Londres puis la venue de Toulon en Top 14 le 26 octobre constitueront un tremplin idéal vers le plus haut niveau international.
© AFP/Nicolas Tucat
Le troisième ligne du Stade Toulousain, Thierry Dusautoir, se saisit du ballon en touche lors d'un match de Top 14 contre Bordeaux-Bègles au stade Chaban-Delmas à Bordeaux le 17 août 2013
Wembley, "stade mythique"
Il faudra pour cela que Dusautoir et les Toulousains, qui n'ont pas encore gagné à l'extérieur cette saison, retrouvent un niveau de jeu supérieur pour bien figurer dans une compétition où ils ne se sont plus imposés en terre britannique depuis décembre 2011 et un succès chez les Harlequins (21-10).
"C'est une bonne raison de faire mentir les statistiques", s'amuse-t-il, en reconnaissant que le parcours des Toulousains ces deux dernières saisons a été en deçà des objectifs européens.
"L'année dernière, on n'a pas pu sortir des poules et la précédente, on a perdu en quarts de finale à Edimbourg en faisant un très mauvais match (défaite 19-14)", rappelle-t-il en espérant que "cette année, avec l'ambition du club et des joueurs", les Toulousains réussiront à "chercher quelque chose d'important".
Cette ambition commence vendredi à Wembley, "un écrin, un stade mythique". "Jouer à Wembley ajoute à la magie de l'événement mais cela ne constituera pas l'essentiel de la partie", estime-t-il.
Une partie que les Toulousains, s'ils veulent rester en tête de la poule 3, se doivent de gagner sous peine de placer les Anglais, vainqueurs (23-17) au Connacht, en position favorable.
"Les Saracens sont l'ogre de cette poule, souligne Thierry Dusautoir. C'est un adversaire qu'on est largement capable de battre mais il nous faudra jouer notre meilleur rugby ce jour-là. C'est le genre de défi stimulant et qui ajoute à la magie de la Coupe d'Europe".