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© AFP/Olga MALTSEVA
Les joueurs portugais fêtent le 4e but de leur équipe contre la Nouvelle-Zélande, marqué par Nani (N.17), le 24 juin 2017 à Saint-Pétersbourg
Le Portugal a terminé à la première place de la poule A de la Coupe des Confédérations après avoir facilement dominé la modeste équipe de Nouvelle-Zélande (4-0), samedi à Saint-Pétersbourg.
Dans l'autre rencontre du groupe A, le Mexique a battu la Russie (2-1) à Kazan et accompagnera les Portugais en demi-finales, probablement face à l'Allemagne et au Chili.
Une nouvelle fois titularisé, au bonheur du public de Saint-Pétersbourg dont la clameur accompagnait chacune de ses prises de balle, Cristiano Ronaldo n'a cette fois pas joué l'intégralité du match mais a tout de même marqué sur pénalty son second but de la compétition, son 75e international.
Sans une barre transversale capricieuse (30e) et les arrêts de Stefan Marinovic (24e, 60e), CR7 aurait même pu prendre seul la tête du classement des buteurs de la Coupe des Confédérations, actuellement co-détenu avec l'Allemand Lars Stindl.
Mais il aura tout de même fallu une bonne vingtaine de minutes aux coéquipiers de Cristiano Ronaldo pour prendre la mesure des Néo-Zélandais, 95e du classement Fifa et décidés à imposer un défi physique à leurs adversaires.
"Nous savions que ce serait difficile. Les Néo-Zélandais n'abandonnent jamais. J'avais prévenu mes joueurs et nous avons bien réagi après un début de match compliqué", a déclaré Fernando Santos après la rencontre.
Signe du sérieux avec lequel il abordait ce troisième match en une semaine, le sélectionneur portugais n'avait d'ailleurs pas procédé à beaucoup de changements par rapport aux matches contre le Mexique et la Russie.
Une prudence qui le privera de Pepe pour la demi-finale. Sous la menace d'une suspension, le défenseur a de nouveau été averti après un tacle en retard et inutile sur Tom Doyle (56e).
Reste que Fernando Santos assure avoir été satisfait de sa défense, solide face à des "All Whites" ayant crânement tenté leur chance pendant 90 minutes. "L'objectif était de ne pas prendre de buts et c'est une mission réussie", a déclaré Fernando Santos.
- La pelouse, un problème -
Heureusement pour le Portugal, Cristiano Ronaldo n'est pas seul. Il existe au sein de la Selecçao un autre trentenaire toujours aussi précieux en dépit des années. C'est Ricardo Quaresma, dont la qualité de balle a de nouveau fait merveille.
C'est sur un de ses centres venu de la droite, déposé sur la tête de CR7, que le Portugal s'est procuré sa première occasion. Rebelote deux minutes plus tard, de la gauche et du pied gauche cette fois, mais le gardien des Kiwis et d'Unterhaching (D4 allemande) était cette fois sauvé par la transversale (26e).
C'est encore Quaresma, 33 ans, qui d'une subtile louche mettait sur orbite Eliseu pour offrir le second but à Bernardo Silva (37e). Victime d'un coup sur le but, le milieu de terrain est sorti à la mi-temps.
Entre temps, Cristiano Ronaldo avait ouvert le score sur un penalty consécutif à une faute sur Danilo (33e).
La seconde mi-temps était à l'avenant. D'abord bousculés, les joueurs de Fernando Santos ont ensuite contrôlé, non sans quelques frayeurs dont l'attaquant et capitaine Chris Wood a failli profiter, son tacle étant repoussé devant la ligne par Bruno Alves (59e).
Puis la Sélecçao est repassée à l'offensive, Stefan Marinovic repoussant l'échéance sur une tête à bout portant de Ronaldo (60e), une percée d'Andre Silva (64e) ou une frappe de Nani (69e), tout juste entré en jeu à la place de CR7.
"Il a fait un match et un tournoi exceptionnels. Il pourrait jouer dans une meilleure équipe mais il n'est pas le seul, la plupart de nos joueurs pourraient facilement jouer dans de meilleures équipes", a assuré le sélectionneur néo-zélandais Anthony Hudson à propos de Stefan Marinovic.
Mais le gardien kiwi n'a rien pu faire sur une frappe d'André Silva, bien lancé par Ricardo Quaresma (80e), puis sur la dernière incursion portugaise conclue par Nani (90e+1).
En demi-finale, les Portugais joueront à Kazan avant de retrouver, peut-être, Saint-Pétersbourg pour la finale. Un stade à "la pelouse difficile", s'est plaint Cristiano Ronaldo, assurant que la Selecçao "ne pouvaient pas jouer mieux que ça" sur ce terrain.
Le stade de Saint-Pétersbourg a décidément une histoire compliquée, alors que la pelouse avait déjà été changée à la hâte fin mai. Il reste une semaine à la Fifa pour régler le problème avant la finale, le 3 juillet.