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Une victoire serait logique, une défaite catastrophique: éliminé de la Ligue des champions, le PSG affronte Lorient mardi au Moustoir en demi-finale de Coupe de France (21h00) et ne peut faire moins que tout gagner au plan national, sous peine de rater sa saison.
Pour n'importe quelle autre équipe, réussir le triplé championnat/Coupe de France/Coupe de la Ligue serait un exploit historique et un aboutissement. Pour le PSG, ses stars, ses millions venus du Qatar et ses ambitions européennes déçues, c'est une exigence minimum.
La semaine sera donc déterminante: après la demi-finale de Coupe de France au Moustoir, les Parisiens, déjà assurés du titre de champion, joueront samedi au Stade de France la finale de la Coupe de la Ligue contre Lille.
"Je pense que si on n'avait pas ces matches-là, la fin de saison aurait été vraiment difficile", a reconnu l'entraîneur Laurent Blanc, samedi à l'issue de l'écrasante victoire contre Caen (6-0) en L1.
"Cette possibilité d'aller chercher deux trophées peut nous permettre de terminer la saison d'une belle manière. C'est notre objectif, j'espère que tout le monde aura cette mentalité", a ajouté le technicien parisien, qui a lui-même la pression.
Son contrat a été prolongé de deux saisons juste avant le 8e de finale de Ligue des champions contre Chelsea, ce qui n'a pas empêché son équipe de se faire sortir en quarts par Manchester City (2-2, 0-1).
Sa gestion de l'effectif (la titularisation de Serge Aurier à l'aller) puis ses choix tactiques au match retour (un dispositif en 3-5-2) ont été contestés. Un faux pas à l'échelon national viendrait donc encore noircir son bilan.
- Les jeunes anti-sinistrose -
Lui aussi contesté après l'élimination en C1, Zlatan Ibrahimovic a signé un doublé contre Caen et été impliqué dans deux autres buts de son équipe. De quoi apporter de l'eau au moulin de ses détracteurs, qui soulignent le décalage entre son implacable autorité dans l'Hexagone et son peu d'efficacité au plus haut niveau européen.
"Ce n'est pas parce que tu gagnes 6-0 contre Caen que la non qualification en demi-finale de Ligue des champions est effacée", a d'ailleurs relativisé Blanc. "Comme j'ai dit aux joueurs, il y a deux façons de surmonter cette déception: ou on va tous se jeter dans la Seine ou on essaye de reprendre notre vie".
Pour cela, Blanc, privé de Marco Verratti (pubalgie) et Thiago Motta (cuisse) mais qui peut compter sur le retour des cadres ménagés comme Thiago Silva et Adrien Rabiot, possède un nouvel atout: les jeunes joueurs de son effectif.
A l'image de Presnel Kipembe (20 ans), Jean-Kévin Augustin (18 ans) ou encore Timothée Taufflieb (23 ans), auteur d'une entrée plein d'enthousiasme samedi face à Caen pour le premier match de sa carrière au Parc des Princes.
"C'est bien, c'est important que les jeunes nous amènent un peu cette insouciance, parce que depuis quatre jours c'est la sinistrose, a confessé Blanc. Ils nous ont changé les idées. Rien que pour ça bravo à eux".