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Le député et ex-président de la Région Guadeloupe Victorin Lurel (PS) a exprimé dimanche son "étonnement" face à l'éventualité que son successeur renonce à organiser la rencontre France - Canada de Coupe Davis de tennis.
"Victorin Lurel apprend avec étonnement les informations selon lesquelles la Guadeloupe pourrait finalement revenir sur sa décision d'accueillir en mars le 1er tour de la Coupe Davis de Tennis", selon un communiqué.
Son successeur, Ary Chalus (DVG), doit rendre sa décision définitive lundi. M. Chalus, arrivé à la tête de la Région Guadeloupe le 18 décembre, a hérité de ce dossier lancé sous l'ère Lurel visant à organiser à Baie-Mahault le match France - Canada, du 4 au 6 mars.
Selon son entourage, il aurait "découvert" après sa prise de fonction le véritable coût de l'organisation de l'événement dans l'archipel. Au lieu d'un million et demi d'euros, dont un million à la charge des collectivités, annoncé par la Fédération française de tennis (FFT), le coût réel avoisinerait les 4 millions, selon une estimation de M. Chalus. Un surcoût que la Région n'est pas prête à couvrir seule sans l'aide de l'Etat et d'autres partenaires.
Dans son communiqué, "Victorin Lurel rappelle que le chiffrage de 1,5 million d'euros pour l'ensemble de l'opération a été arrêté à l'issue d'une visite, fin novembre, du vélodrome régional avec les services de la Région et les officiels de la Fédération française de tennis. La part de la Région dans la prise en charge de ce budget est parfaitement compatible avec les moyens de la collectivité".
"Tout autre chiffrage revient à prendre en compte d'autres investissements non nécessaires à l'organisation de la compétition", estime Victorin Lurel. "Les 4,5 millions d'euros dont j'entends parler sont tout simplement fantaisistes".
Cet événement "constitue une formidable opportunité de mettre en valeur la Guadeloupe au niveau international, en particulier dans un pays comme le Canada avec lequel des liens économiques et aériens existent déjà", souligne-t-il.
"Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la Martinique se dit d'ores et déjà candidate" alors que la Guadeloupe envisage "de revenir sur sa parole envers la Fédération française de tennis et le capitaine de l'équipe de France, Yannick Noah", conclut-il.