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Ary Chalus, président du Conseil régional de Guadeloupe, (DVG) rendra sa décision définitive dans le dossier de l'organisation du premier tour de la Coupe Davis à Baie-Mahault lundi 28 décembre, a-t-il confirmé à l'AFP samedi.
M.Chalus arrivé à la tête de la Région Guadeloupe le 18 décembre dernier a hérité du dossier de l?organisation du premier tour de ce tournoi, lancé sous l?ère de Victorin Lurel (PS), à Baie-Mahault, où doit se dérouler la compétition entre la France et le Canada du 4 au 6 mars.
Selon son entourage, il aurait "découvert" après sa prise de fonction le véritable coût de l?organisation de l?évènement dans l?archipel.
Au lieu d'un million et demi d?euros avec un million à la charge des collectivités, annoncé par la Fédération française de tennis (FFT). le coût réel avoisinerait les 4 millions, selon une estimation de M.Chalus. Un surcoût que la Région ne n'est pas prête à couvrir seule sans l?aide de l?Etat et d?autres partenaires.
M.Chalus a précisé à l?AFP prendre le temps du week-end pour avancer sur cette épineuse question, poursuivre les discussions avec les différents acteurs du dossier et prendre notamment contact avec des entreprises qui pourraient apporter leur contribution.
M. Chalus rendra sa décision définitive lundi au cours d?une conférence de presse au Palais de région à Basse-Terre.
Samedi le ministre des Sports Patrick Kanner avait dit que pour lui "la compétition doit avoir lieu en Guadeloupe" et précisé qu'on "ne change pas comme ça de lieu à quelques mois de la compétition, c'est une compétition internationale" en souhaitant trouver "un bon accord".
Le président de la Ligue de tennis de Guadeloupe, Christian Forbin dit être dans l?attente comme tout le monde : "j?espère que sa décision sera positive. Ce serait historique pour la Guadeloupe d?organiser ce premier tour de la Coupe Davis."
De son côté, le président de la Ligue de tennis de Martinique, Germain Soumbo a assuré qu'il "serait regrettable que le premier tour de la Coupe Davis se passe hors des Antilles" en se disant prêt à "revenir dans le jeu si la Guadeloupe dit non".