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© AFP/Fabrice Coffrini
Le Comité national olympique koweitien est suspendu pour "ingérence gouvernementale indue", annonce le CIO
Le Comité national olympique koweitien est suspendu pour "ingérence gouvernementale indue", a annoncé le CIO dans un communiqué, en menaçant en filigrane de priver les athlètes koweitiens des jeux Olympiques de Rio si le problème n'était pas résolu.
"Le bureau exécutif du CIO a suspendu le Comité olympique koweitien afin de protéger le mouvement olympique koweitien de toute ingérence gouvernementale indue", précise ce communiqué, en soulignant que cette sanction a pris effet mardi.
Selon le CIO, le Comité olympique koweitien fait face à de nombreuses difficultés pour "préserver son autonomie, en particulier face à de récents amendements à la législation sportive" dans le pays.
Le communiqué ne précise pas la nature de ces amendements qui posent problème.
Une réunion a eu lieu le 12 octobre à Lausanne, au siège du CIO, entre des représentants du CIO, du Comité olympique koweitien et du gouvernement koweitien, et la date du 27 octobre avait alors été fixée "pour résoudre les problèmes en question ou, au moins, geler la mise en oeuvre de ces amendements", poursuit le communiqué.
Mais "malheureusement cet ultimatum a expiré sans qu'aucune action n'ait été entreprise par le gouvernement koweitien", d'où cette sanction, qui interdit au Comité olympique koweitien de "participer à toute activité liée au mouvement olympique".
"En temps et en heure, des actions complémentaires pourront être engagées quant à la participation des athlètes koweitiens aux jeux Olympiques", ajoute le communiqué du CIO, en espérant que "les parties impliquées trouveront une solution dans l'intérêt du mouvement olympique local et de la participation des athlètes koweitiens aux événements à venir, et notamment aux jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2016".
De telles sanctions avaient été prises par le CIO en 2011 contre le Comité olympique ghanéen et en 2012 contre le Comité olympique indien, et à chaque fois, les problèmes avaient été réglés avant que les athlètes des pays concernés soient privés de JO.