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Le capitaine du Canada Tyler Ardron a insisté mercredi sur l'enthousiasme des troupes avant de rencontrer la France jeudi à Milton Keynes en Coupe du monde (Gr.D), assurant que tout le monde était "vraiment optimiste".
Q: Sentez-vous l'enthousiasme grimper à l'approche du match ?
R: "Oui, tout à fait. On n'a pas eu beaucoup de temps entre les deux matches (depuis l'Italie dimanche, ndlr) mais on a bien récupéré grâce à l'encadrement. On a hâte d'y être et on positive de plus en plus les choses à mesure que l'on approche du match. Le stade est magnifique. On a passé beaucoup de temps sur des petits terrains d'entraînement, des salles de musculation un peu sombres mais tout ça on l'a fait pour pouvoir jouer dans des enceintes comme celle-ci, devant un nombreux public comme celui attendu demain. C'est excitant mais en même temps, dès qu'on entre sur la pelouse et qu'on se retrouve entre ces lignes blanches, il n'y a plus que le rugby qui compte. On a bien travaillé et on est vraiment optimiste. On connaît nos forces, on a vu où il fallait s'améliorer par rapport à nos deux derniers matches et sur quels points les Français vont nous viser. On va juste essayer de bien faire les choses et de se concentrer sur nous-mêmes."
Q: Les Français ont insisté sur le combat, cela vous inquiète-t-il ?
R: "Ce n'est pas tellement un motif d'inquiétude pour nous. On savait avant que les Français étaient une équipe physique. Quand vous avez Bastareaud au centre, Le Roux en troisième ligne, on sait qu'il y aura du défi physique. On en a consicence mais ça ne nous fait pas peur. La dimension physique de ce sport est importante à ce niveau, peu importe qui vous affrontez à la Coupe du monde, vous savez que ce sera comme cela. Quant à ce que nous voulons mettre en place sur ce match, vous en saurez bien plus demain soir."
Q: Certains joueurs font la navette entre le VII et le XV, en quoi cela influence votre jeu ?
R: "Ca nous demande un travail supplémentaire. Ce n'est pas l'idéal. J'ai moi-même joué quelques années au rugby à VII avant de rejoindre les Ospreys (au pays de Galles, ndlr). Il y a de grosses différences, car à VII on a plus de temps et d'espace pour créer. Il faut quelques semaines de réadaptation, notamment sur certains contacts auxquels on n'est plus habitué. Mais on a bien bossé ensemble tout l'été, pour tendre vers le meilleur de ce qu'on peut produire. On a essayé de garder certains atouts qu'offrent le rugby à VII et on a essayé d'évacuer le reste."
Propos recueillis en conférence de presse