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© AFP/GABRIEL BOUYS
L'attaquant Pierre-Emerick Aubameyang ouvre le score pour le Gabon face à la Guinée-Bissau au stade de l'Amitié, le 14 janvier 2016 à Libreville
Aubameyang avait idéalement lancé la fête espérée par tout le Gabon en marquant en ouverture de la CAN-2017, mais la modeste Guinée-Bissau a finalement gâché les réjouissances (1-1) face au pays-hôte, samedi à Libreville dans le groupe A.
Pour sa première participation, la Guinée-Bissau a en effet réussi à égaliser dans les arrêts de jeu d'une tête de l'attaquant Juary Marinho Soares, inconnu comme tous ses coéquipiers qui évoluent dans des équipes modestes, au Portugal notamment.
Le Gabon avait pourtant pris le match en main avec ses deux stars, son capitaine Pierre-Emerick Aubameyang, le buteur du Borussia Dortmund, et Mario Lemina, le milieu de la Juventus Turin.
C'est d'ailleurs le Piémontais qui a sonné la fin du round d'observation avec une frappe contrée dans la surface (19e).
En face, le capitaine Jose Luis Mendes Lopes tentait juste de desserrer l'étreinte des Panthères d'une frappe sans lendemain à la demi-heure de jeu.
A la reprise, après une nouvelle chanson du rappeur Booba, invité-vedette de la cérémonie d'ouverture, le Gabon concrétisait enfin ses bonnes dispositions avec un tir de l'attaquant de Tours Athanase Denis Bouanga, détourné en corner par le gardien Jonas Mendes (48e).
"Qu'est-ce qu'on veut"?, se mettait alors à scander au micro le speaker du stade, le public répondant évidemment: "Un but!".
Il suffisait de le demander, et, comme dans un scénario parfait, Aubameyang, qui aurait même pu s'offrir ensuite un doublé en étant plus précis (68e), trouvait enfin l'ouverture pour permettre au Gabon d'inscrire le 1er but du tournoi en glissant au fond des filets un centre-tir de Bouanga (50e).
Il en fallait visiblement plus pour dérider le nouveau sélectionneur du Gabon, l'Espagnol José Antonio Camacho, qui restait alors impassible, comme s'il pressentait le retour de flamme qui n'allait pas manquer de roussir ses Panthères.
Les joueurs de Guinée-Bissau, au gabarit souvent impressionnants, ne baissaient en effet pas les bras, plaçant plusieurs contre-attaques qui annonçaient le pire.
Après ce final en eau de boudin, le Gabon et tout un peuple se retrouvent déjà à jouer quasiment le tout pour le tout mercredi face au Burkina Faso.