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Le truculent patron de Toulon, Mourad Boudjellal, a comparé jeudi le président de la Fédération française de rugby (FFR) Pierre Camou au leader cubain Fidel Castro: "De temps en temps on nous le montre, puis il disparaît."
"Je le compare un peu à Fidel Castro, de temps en temps on nous le montre, puis il disparaît à nouveau. On a des images sans son", a persiflé Boudjellal.
Jamais avare de bons mots en conférence de presse, le président de Toulon en a reversé une couche sur les instances du rugby français, dans le cadre de l'analyse de l'échec retentissant du XV tricolore face à la Nouvelle-Zélande en quart de finale de la Coupe du Monde (62-13).
"J'étais inquiet, mais j'ai vu qu'un bureau fédéral extraordinaire était réuni ce jeudi matin", a-t-il lancé sur un ton à peine moqueur. Avant d'user d'une métaphore papale: "On peut penser que ce soir on aura une fumée blanche et qu'on aura un président de la Fédération regonflé à bloc."
Le président des triples champions d'Europe en titre a également encore une fois défendu les clubs du Top 14, et le sien en particulier, qui figure parmi les coupables désignés, accusé de ne pas favoriser l'émergence des talents français.
"On va arrêter de dire des +conneries+", a bondi Boudjellal. "Intrinsèquement, les Japonais ne sont pas meilleurs que les Français. Mais pourquoi le Japon nous a régalé? C'est la question qu'il faut se poser. Il y a avait un plan de jeu. Nous, on a cru qu'en préparant des golgoths aux douze travaux d'Hercule on allait gagner la Coupe du monde."
Il a enfin réfuté que la formation soit la cause principale de l'échec des Bleus. "Ce n'est pas vrai, a-t-il dit. C'est valable si on veut gagner la coupe du Monde 2040. Si on veut remporter celle de 2019, il faut avoir conscience que les joueurs qui peuvent la gagner sont actuellement dans les clubs. Il faut mettre des efforts dans les équipes de Top 14 et Pro D2 où sont ces joueurs."