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© AFP/JUNG Yeon-Je
Martin Fourcade, le 4 mars 2017 à Pyeongchang
Martin Fourcade décidera après les Jeux olympiques de Pyeongchang (9-25 février 2018), s'il poursuit ou non sa carrière, un choix qui pour l'instant ne le préoccupe absolument pas, a-t-il expliqué samedi après sa victoire en poursuite sur le futur site des JO.
"Je déciderai après les Jeux si je poursuis ma carrière, si je repars pour un an, deux ou quatre jusqu'aux jeux de Pékin", a-t-il répondu après avoir été interrogé sur son avenir lors d'une audio-conférence avec des journalistes samedi.
Sa course samedi sur la piste des prochains JO, en plus d'égaler le nombre de victoires en Coupe du monde sur une saison (12) de l'autre légende de son sport Ole Einar Bjoerndalen, lui a permis d'engranger de précieux renseignements.
"Aujourd'hui j'ai gagné mais j'ai fait une course parfaite, avec 20/20 au tir", a constaté le Français, .
"La piste de 2,5 km ne fait pas d'énormes écarts, le stand de tir est assez challengeant (difficile à maîtriser ndlr). On a vu qu'avec du vent il pouvait être assez dur, et dans des conditions calmes comme aujourd'hui (samedi) la moindre erreur coûte très cher", a analysé le double médaillé d'or de Sotchi.
"On voit que sur les poursuites, les vainqueurs dames et hommes sont tous les deux à 20/20 au tir. Donc au niveau du tir, il faudra être irréprochable", pronostique le Français, qui a empoché en Corée du Sud le sixième gros Globe de cristal de sa carrière.
"J'étais venu ici pour prendre des repères mais j'en repars avec la certitude que le titre olympique sera plus dur que jamais à aller chercher", dit-il.
Pour mieux préparer les Jeux, ce perfectionniste a couru à Pyeongchang avec un GPS et un cardiofréquencemètre, dans le but d'accumuler le maximum d'informations sur la piste, les conditions, et les réactions de son organisme aux défis proposés par le site olympique.
"Ca nous permettra de savoir ce qu'il faut bosser en priorité lorsqu'on construira le plan d'entraînement au printemps", a-t-il expliqué.
Il a notamment sprinté à l'arrivée alors qu'il avait 30 secondes d'avance sur son premier poursuivant. "c'était pour prendre des repères en vue de l'an prochain, voir comment mon corps réagit", a-t-il expliqué.