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Les basketteurs strasbourgeois n'ont fait qu'illusion sur le parquet du Real Madrid (65-97), champion d'Europe en titre, qui a mis un terme à leur parcours en Euroligue, jeudi lors de la 10e et dernière journée de la première phase.
L'élimination des Alsaciens fait suite à celle de Limoges, qui était déjà hors course à deux journées de la fin. Pau-Orthez reste le dernier club français à avoir atteint le "Top 16" - la deuxième phase de la prestigieuse compétition continentale - en 2007.
L'équipe de Vincent Collet devait l'emporter de plus de 28 points ou alors gagner en comptant sur une défaite de l'Etoile Rouge Belgrade à domicile contre le Bayern Munich vendredi. Autant parler d'un miracle...
A Madrid, les espoirs strasbourgeois ont vite été douchés par l'armada du Real Madrid, bien plus expérimentée et impressionnante de maîtrise collectivement (36 passes décisives contre 16 pour la Sig).
Les champions d'Europe, pas encore qualifiés avant ce match, n'ont eu besoin que de cinq minutes pour prendre l'ascendant sur Strasbourg qui n'a alors plus existé.
Les joueurs de la Sig étaient bien loin du niveau qui leur avait permis de réaliser un coup d'éclat contre les "Merengue" (93-86) à domicile le 13 novembre.
Après dix minutes de jeu, le Real Madrid avait déjà pris le large (29-15) grâce à ses artificiers Sergio Llull et Sergio Rodriguez, sacrés champions d'Europe avec l'Espagne en septembre dernier.
Le score a continué de grimper pour atteindre +22 au coeur du deuxième quart-temps (42-20).
Les Alsaciens, sous l'impulsion de Rodrigue Beaubois (17 points), se sont alors un peu réveillés. Ils ont eu l'opportunité de revenir à -10, mais Vladimir Golubovic (10 pts, 9 rbds), trop inconstant (4/11 aux tirs), a manqué son shoot.
Dans la foulée, Trey Thompkins a trouvé la faille à trois points pour relancer la machine madrilène qui est passée en mode rouleau compresseur dans la deuxième moitié du match.
Les Alsaciens n'ont alors pu marquer que 28 points (contre 45 pour le Real) lors d'une soirée cauchemardesque où ils n'ont jamais eu l'occasion de croire à un exploit.