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© AFP/THOMAS SAMSON
L'équipe de Nanterre sacrée devant Le Mans SB en finale de la Coupe de France de basket, le 22 avril 2017 à Paris
Nanterre a remporté la seconde Coupe de France de son histoire, sans jamais trembler contre le tenant du titre Le Mans (96-79), samedi à Paris-Bercy.
Après 2014, le club francilien brille à nouveau dans la compétition, en faisant étalage de sa force depuis plusieurs années : un jeu offensif huilé que les rugueux Sarthois n'ont pu dérégler.
Mais pour la JSF, le meilleur est peut-être à venir. Dès mardi, ils peuvent gagner la Coupe Fiba, le quatrième échelon européen, en cas de victoire contre Chalon-sur-Saône en finale retour à domicile.
Une série positive dont est bien loin Le Mans. Les Sarthois, onzièmes de ProA, sont à la traîne en Championnat et s'apprêtent à passer un premier printemps sans play-offs depuis 1997.
Une victoire à l'AccorHotels Arena aurait relevé une saison bien fade, marquée entre autres par le limogeage en février de l'entraîneur Erman Kunter, remplacé par son adjoint Alexandre Ménard.
Deuxième pire attaque du pays, le MSB misait sur sa défense pour contrôler le match. Raté. Nanterre et ses shooteurs fous ont imposé d'entrée un rythme d'enfer.
"La déception n'est pas collective, elle est plus dans les un-contre-un", a concédé le coach manceau, regrettant les tirs faciles trouvés par la JSF: "Quand on les a mis en confiance et qu'on s'est un peu délités, ils ont trouvé encore plus de tirs plus faciles pour eux, à la fin ça semblait être comme des lancers francs pour eux."
- Schaffartzik en mode All-Star -
Si Chris Warren et Hugo Invernizzi se sont chargés d'allumer le brasier (19-9, 7e), c'est l'Allemand Heiko Schaffartzik (24 pts à 8/11 à 3-points) qui s'est occupé de l'entretenir ensuite.
A Bercy, l'ancien capitaine de la Mannschaft est comme chez lui, se rappelant au souvenir de ses deux trophées de meilleur tireur à trois-points du All-Star Game en 2015 et 2016.
Il a frappé deux fois quand le MSB commençait à montrer les crocs (45-38, 19e), sous l'impulsion de ses vétérans Pape-Philippe Amagou et Mickaël Gelabale. Un prélude du festival à venir : avec quatre banderilles primées au troisième quart, Schaffartzik a écoeuré Le Mans à lui tout seul (70-56, 30e).
"J'adore jouer des matches comme ça", a indiqué tout en humilité l'Allemand, désigné sans surprise MVP de la finale. "Beaucoup d'équipes ont du talent mais n'ont pas l'unité. Nous, nous l'avons. Nous avions aussi un très bon plan pour le match."
Le meneur Chris Warren (26 pts) a conclu le travail dans le dernier acte, devant des Manceaux sans réaction. Les prémices d'une fin de saison qui s'annonce très longue pour eux.