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La JSF Nanterre espère ajouter un nouveau chapitre glorieux à sa fulgurante ascension à l'occasion du Final Four de l'Eurochallenge messieurs de basket, qui a lieu de vendredi à dimanche à Trébizonde, en Turquie.
L'histoire de la JSF a déjà fait le tour de l'Europe: celle d'un petit club parti du plus bas échelon départemental en 1987 pour être sacré 26 ans plus tard champion de France et disputer la plus prestigieuse des coupes européennes, l'Euroligue.
Le tout avec à sa tête la même équipe de dirigeants et le même entraîneur, Pascal Donnadieu, qui en quelques années à peine a hissé Nanterre parmi les clubs qui comptent en France.
Sacrée championne de France en 2013, la JSF a défendu vaillamment ses chances la saison suivante en Euroligue - avec notamment une victoire à Barcelone qui fera pour longtemps date - puis en Eurocoupe.
En 2014, elle a remporté la Coupe de France et été finaliste de la Leaders Cup. Cette saison, elle trône pour l'instant fièrement à la deuxième place du Championnat derrière Strasbourg, avec seulement le 12e budget de ProA (3,931 MEUR), et s'apprête à vivre son premier Final Four.
Elle aborde cette compétition, qui apparaît très ouverte, avec le secret espoir de mettre fin à la disette des clubs masculins français, plus sacrés sur la scène continentale depuis la victoire en 2002 de Nancy en Coupe Korac, "l'ancêtre" de l'Eurochallenge (C3).
"(Une victoire) Ce serait fabuleux", concède Pascal Donnadieu. "On est un club très neuf sur la scène française. On a déjà eu la réussite ou la chance de tout gagner sauf la Leaders Cup en très peu de temps. Donc ce serait encore un truc extraordinaire."
- 'Arriver à se décomplexer' -
"Moi, j'ai des souvenirs de la Coupe Korac avec Orthez et Limoges", explique-t-il. "Vous dire que vous avez la possibilité de remporter une Coupe d'Europe, quelle que soit la Coupe, c'est comme un rêve."
Le Final Four de l'Eurochallenge n'a pas franchement souri aux clubs hexagonaux ces dernières années. Cholet et Chalon-sur-Saône ont été finalistes en 2009 et 2012. Roanne a fini troisième en 2010 et Gravelines quatrième en 2013.
"Notre basket n'est pas mauvais, mais pour l'instant force est de constater que sur les compétitions européennes, on n'arrive pas à hausser notre niveau", constate Donnadieu.
"Il faut qu'on arrive à se décomplexer", ajoute-t-il. "Ca va être un test pour nous. On a envie d'élever notre niveau et de répondre présent le jour J."
Aucun clair favori ne se dégage, et Nanterre a toutes ses chances. Les Franciliens devront d'abord écarter en demi-finale Francfort, actuel sixième du Championnat d'Allemagne.
"C'est une équipe bien en place, bien coachée", analyse Donnadieu. "Ils défendent très fort, jouent très dur. Ils ont des arrières de qualité et avec Johannes Voigtman un joueur de très grande qualité, qui a cette facilité à jouer près du panier et à pouvoir s'écarter."
En finale, Nanterre retrouverait le vainqueur du match opposant le club local de Trabzonspor, qui aura pour lui l'avantage du terrain, aux Roumains de Târgu Jiu, qui avaient éliminé Le Mans en trois manches en quarts de finale.
Le programme:
Vendredi:
(15h30) Nanterre (FRA) - Francfort (GER)
(18h00) Târgu Jiu (ROM) - Trabzonspor (TUR)
Dimanche:
(15h30) Match pour la 3e place
(18h00) Finale