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Limoges, avec un effectif presque au complet, n'a pas démérité pour ses débuts en Euroligue de basket, sans pour autant réaliser d'exploit contre l'Efes Istanbul, plus costaud et vainqueur 89 à 77, vendredi à Beaublanc.
Après Strasbourg, surclassé jeudi à Belgrade par l'Etoile rouge (59-81), Limoges a fait bien meilleure figure dans cette prestigieuse compétition européenne, où depuis 2007 aucune équipe française n'a franchi le premier tour.
Comme la Sig, Limoges n'a pas été gâté par le tirage dans un groupe B où figurent aussi l'Olympiakos, finaliste sortant, Vitoria et Milan, deux habitués du Top 16, ainsi que le Cedevita Zagreb, son prochain adversaire dans six jours.
Ce match contre un concurrent direct pour la qualification pour la deuxième phase s'annonce déjà crucial. Limoges devra éviter toute déconvenue, comme l'an passé au premier tour, où Zagreb s'était promené sur son parquet (102-83).
- Quinze passes décisives pour Heurtel -
Cela s'annonce en tout cas plus abordable que face à l'Efes Istanbul, un sérieux prétendant au Final Four. Le club stambouliote, où évolue l'excellent meneur français Thomas Heurtel (10 pts, 15 passes décisives), a fait honneur à son statut grâce à une belle adresse et des qualités athlétiques au-dessus du lot.
Le CSP semblait pourtant un peu mieux armé pour ce match, avec les retours de blessure des meneurs Heiko Schaffartzik (20 pts, 5 pds) et Randy Culpepper (7 pts, 5 interceptions) et de l'intérieur Ali Traoré (12 pts, 6 rbds). Seul Ousmane Camara (genou) manquait à l'appel.
Vite distancé (0-8), Limoges a été submergé dans le premier quart-temps (17-30) par l'adresse insolente de l'Efes Istanbul (8/8 aux tirs, dont 6/6 à trois points en six minutes). Pas au point défensivement, les basketteurs du CSP ont d'abord laissé trop d'espaces au shooteur croate Dario Saric (11 pts), à Jon Diebler (21 pts) et Heurtel.
Le meneur des Bleus, absent lors de l'Euro à cause d'un imbroglio avec son club, a enfoncé le clou (7-25). Les Limougeauds ont repris petit à petit le fil de la partie. Grâce à ses meneurs Schaffartzik et Culpepper, le CSP est revenu à -8 à l'approche de la mi-temps (37-45).
Mais à chaque fois que l'écart se réduisait, l'Efes réaccélérait. La situation s'est reproduite dans le dernier quart où Schaffartzik a ravivé la flamme (72-80), vite éteinte par une bombe à longue distance de Jayson Granger (72-85).