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L'équipe de France féminine de basket, pas épargnée par les blessures, entame la campagne de qualification de l'Euro-2017 par un match à sa portée contre l'Estonie, une sélection au CV famélique, samedi (19h45) à Bourges.
Pas moins de cinq joueuses médaillées d'argent lors du dernier Championnat d'Europe, fin juin en Hongrie, ne fouleront pas le parquet du Prado rénové (5000 places). Après Diandra Tchatchouang, Isabelle Yacoubou, Ana Maria Filip (ex-Cata-Chitiga) et Olivia Epoupa, les "Braqueuses" devront se passer de leur meilleure gâchette, Sandrine Gruda, touchée à un pied.
L'absence de l'intérieure d'Ekaterinbourg va fragiliser un peu plus la raquette tricolore lors de la première des trois "fenêtres" des éliminatoires, réintroduites cette saison par la fédération continentale (Fiba-Europe).
La liane (1,93 m) aux 142 capes et 1908 points inscrits avec les Bleues manquera également, comme ses autres partenaires blessées, le duel face aux Pays-Bas à Amsterdam mercredi.
Pour ces deux premières sorties, la sélectionneuse Valérie Garnier a innové en retenant la néophyte Marine Johannès (20 ans), arrière de Mondeville. Elle retrouvera l'intérieure Aby Gaye, élue comme elle dans le cinq majeur de l'Euro des moins de 20 ans en juillet à Lanzarote (Espagne) où les Bleuettes avaient terminé deuxièmes.
Laetitia Kamba, plus âgée (28 ans) mais pas beaucoup plus expérimentée sous le maillot bleu (1 sélection), remplace Gruda.
Parmi les quinze joueuses retenues, la coach nationale s'appuiera encore sur bon nombre de cadres, dont la capitaine Céline Dumerc et ses complices berruyères Helena Ciak et Paoline Salagnac. Sans oublier Endéné Miyem, une ancienne "Tango", très heureuse de retrouver le public qui l'a soutenue pendant neuf saisons, de 2006 à 2015.
"Quand je vois mes coéquipières de l'équipe de France et anciennement de Bourges, j'ai l'impression de ne jamais les avoir quittées", souligne l'intérieure qui a rejoint l'armada russe de Koursk l'été dernier.
L'expérience de l'équipe de France, double vice-championne d'Europe en titre et médaillée d'argent lors des JO-2012, devrait lui permettre de dominer sans problèmes l'Estonie qui n'a jamais réussi à se qualifier pour un Euro. "Il faut rester concentrées et ne pas penser qu'on a gagné avant d'avoir joué. Il ne faut pas tomber dans le piège", prévient toutefois Miyem.
La meneuse Merike Anderson sera l'Estonienne à surveiller de près lors de ce match de rentrée d'une longue saison lors de laquelle les Bleues espèrent aussi décrocher leur billet pour les Jeux de Rio.